15 Avril 2026 - 28 Nissan 5786

Daf Hayomi

Mena'hot 94

Michna Yomit

Hiloulot du jour

Compte du Omer

13ème jour du 'Omer

Limoud au féminin

Etude n°193

Histoire Juive

15-04-1250 / Le Pape refuse de permettre aux Juifs de Cordoue, en Espagne de construire une synagogue.15-04-1402 / Le Pape accorde des privilèges aux Juifs de Rome.

Moussar du Jour - 28 Nissan

Selon nos maîtres, le yetser hara’ possède sept noms différents : le mal (ra’), l’incirconcis (‘arel), l’impur (tamé), l’ennemi (oiyev), l’obstacle (mikhshol), la pierre (even), la vipère (tsifoni). Ces sept dénominations du yetser hara’ témoignent d’une gradation différente qui évolue dans un ordre décroissant.

Le premier qualificatif est donné par Hachem, et qualifie le yeter hara’ de « mal » « ra’ ». Le Maharal interprète cette définition dans le sens d’une absence d’Hachem, l’objectif du mauvais penchant est de dissimuler la présence d’Hachem et le bien qu’Il procure aux hommes.

Le dernier qualificatif est donné par le prophète Yoel et associe le yetser hara’ à une vipère « tsifoni ». Le Maharal nous rappelle que l’étymologie de ce terme évoque la dissimulation (« tsafoun »). Précisément, l’objectif du yetser hara’ est de se dissimuler pour amener l’homme à ne pas le reconnaître, brouiller ses repères et lui faire prendre le mal pour le bien.

Comme nous le savons, D.ieu n’a pas laissé l’homme démuni face au yetser hara’, Il lui a donné la Torah comme antidote. Et, nos Sages nous indiquent que ces 7 noms du Yetser Hara’ peuvent faire face aux 7 livres de la Torah .

Enfin, cette déclinaison du yetser hara’ en 7 noms différents amènent les Sages à dresser un parallèle avec le service du Cohen Gadol. Comme nous le récitons à plusieurs reprises dans la liturgie de Moussaf de Kipour, le Cohen Gadol devait procéder aux aspersions du sang des sacrifices : « 1 fois vers le haut et 7 fois vers le bas ». Et nos Sages de nous dire que l’homme a une voie pour s’élever vers Hachem, celle de la Torah, mais 7 voies pour descendre, à travers les 7 noms du yetser hara’. [Jerome Touboul]