[En ce qui concerne] les racines d'[un arbre non sacré] d'un homme ordinaire qui pénètrent
dans [une terre consacrée], et [les racines d']un [arbre consacré] qui pénètrent dans [la terre
non sacrée] d'un homme ordinaire, on ne peut pas en tirer profit [ab initio], mais [si on en a
tiré profit], on n'est pas [responsable de leur] utilisation abusive. [En ce qui concerne l'eau
d']une source [qui coule dans un champ non sacré mais] qui sort de [ce champ et coule] dans
un champ consacré, [quand elle se trouve dans le champ consacré], on ne peut pas en tirer
profit [ab initio], mais [si on en a tiré profit], on n'est pas [responsable de son] utilisation
abusive. [Une fois que la source] sort en dehors [du champ consacré], on peut en tirer profit.
[En ce qui concerne] l’eau [puisée du réservoir de Siloé] dans la cruche en or, [qui n’était pas
consacrée comme récipient de service, pour l’apporter à l’autel pour la libation à Souccot], on
ne peut pas en tirer profit [ab initio], [car elle a été puisée pour l’usage du service du Temple].
Mais [si on en a tiré profit], on n’est pas [responsable de son] mauvais usage [me’ila], [car
elle n’était pas consacrée dans un récipient de service. Une fois que] l’on a versé [l’eau de la
cruche pour la libation] dans la fiole, [qui est un récipient de service, l’eau est consacrée et
on est responsable de son] mauvais usage [me’ila]. [En ce qui concerne les branches] de saule
[qui sont placées sur les côtés de l’autel à Souccot], on ne peut pas en tirer profit [ab initio
avant de les placer], mais [si on en a tiré profit], on n’est pas [responsable de leur] mauvais
usage [me’ila]. [Après leur placement, leur mitsva est accomplie, donc à ce moment-là on
peut tirer profit des branches de saule ab initio]. Rabbi Elazar, fils de Rabbi Tsadok , dit : Les
anciens avaient l'habitude de tirer profit [des branches de saule avant même de les placer
sur les côtés de l'autel, en coupant de petites branches pour les utiliser] dans leursloulav, [en
accomplissement de la mitsva des quatre espèces].