Lorsque des fruits dont le travail a été achevé ont traversé Jérusalem, leur seconde dîme doit être rapportée et consommée à Jérusalem. Si leur travail n’a pas encore été achevé [comme, par exemple] des paniers de raisin [destiné] au pressoir ou des paniers de figues [destinées] au séchoir, leur seconde dîme doit être rapportée et consommée à Jérusalem d’après l’opinion de Beth Chamaï. Mais Beth Hillel dit : elle peut être rachetée et consommée partout. Rabban Chimon ben Gamliel dit au nom de Rabbi Yossé : le désaccord entre Beth Chamaï et Beth Hillel ne porte pas sur la seconde dîme des fruits dont le travail n’a pas été achevé, celle-ci pouvant être rachetée et consommée partout. Sur quoi porte leur désaccord ? Sur la seconde dîme des fruits dont le travail a été achevé, qui, selon l’opinion de Beth Chamaï, doit être rapportée et consommée à Jérusalem, alors que Beth Hillel dit qu’elle peut être rachetée et consommée partout. Le produit Démaï peut rentrer [à Jérusalem], en sortir et être racheté.