On ne doit pas acheter de la terouma avec l’argent de la seconde dîme, car on diminue par là le nombre des consommateurs, mais Rabbi Chimon le permet. Rabbi Chimon dit [aux Sages] : si on a autorisé [l’acquisition] des sacrifices chelamim, qui peuvent devenir impropres, interdits pour dépassement de délai ou impurs, ne devrait-on pas autoriser de même [l’acquisition] de la terouma ? Ils lui répondirent : si on a été plus indulgent à l’égard des chelamim, autorisés aux non-Cohanim, il n’en résulte pas qu’on doit l’être à l’égard de la terouma, interdite aux non-Cohanim.