Certains doivent apporter les prémices, lisent le passage biblique qui s’y rapporte (Dévarim 26, 3-10) ; d’autres les apportent, sans rien réciter ; enfin il est qui ne les apportent même pas. Voici ceux qui ne sont même pas habilités à les apporter : Celui qui plante de la vigne dans son terrain et la provigne dans le chemin d’un particulier ou sur la voie publique ; de même, celui qui détournant une branche marcottée chez un voisin, ou dans un espace public ; ou encore, celui qui ayant planté la vigne sur son propre terrain la provigne sur un autre terrain de sa propriété, séparé du premier par un chemin particulier ou public : en tous les cas, on n’offre pas les prémices. Rabbi Yehouda dit : il faut les offrir même en ces cas.