Chaque semaine, découvrez 5 anecdotes écrites dans la Paracha de la semaine que vous pouvez étudier ici et poser comme question à votre table du Chabbath.

 

מַכֵּ֥ה אִ֛ישׁ וָמֵ֖ת מ֥וֹת יוּמָֽת׃

"Celui qui frappe un homme et le fait mourir sera puni de mort." (21,12)

Peut-il y avoir un nouveau procès d'une personne condamnée ?

  • Il y avait un officier nommé par le tribunal dont le travail consistait à ramener à cheval rapidement un condamné pour un nouveau procès, si quelqu'un se présentait pour sa défense avant son exécution, même le condamné lui-même pouvait prendre sa propre défense.[1]
  • En fait, il serait renvoyé devant le tribunal pour un nouveau procès, autant de fois que nécessaire. Il ne sera cependant ramené que deux fois si les juges estiment que ses arguments sont faibles.[2]
  • Pour cette raison, deux savants accompagneraient le condamné sur son lieu d'exécution afin d'évaluer la crédibilité de ses arguments de défense, s'il en avait.[3]

Où serait enterrée la personne exécutée par le tribunal ?

  • Les personnes exécutées par les tribunaux seraient enterrées dans un cimetière exclusif distinct. Il y avait un cimetière pour les personnes exécutées par brûlage et lapidation, et un cimetière pour les personnes exécutées par décapitation et strangulation.[4]

La famille de la personne exécutée devait-elle respecter les Chiva’ (semaine de deuil) normalement ?

  • Les proches d'une personne exécutée par le tribunal ne faisaient pas les Chiva’ et n'observaient aucune des autres coutumes de deuil. De même, les juges, ainsi que les membres de la famille de la personne exécutée, n’étaient pas autorisés à manger le jour de l’exécution.[5]

Quelle était la coutume familiale exécutée après l'enterrement ?

  • Après une exécution, les proches des personnes exécutées devaient se rendre au tribunal et se renseigner sur le bien-être des juges et des témoins, afin de montrer qu'ils ne nourrissaient aucune colère contre eux.[6]

 

[1] Mé’am Lo’èz

[2] Mé’am Lo’èz

[3] Mé’am Lo’èz

[4] Yad, Sanhédrin 14,9

[5] Mé’am Lo’èz

[6] Yad, Sanhédrin 13,4-6