" Hakafot Chniot de Sim'hat Torah dans les rues en Israel "
Il est d’usage, parmi tout le Peuple d’Israël, de se réjouir également après la fête de Sim'hat Torah pour les "Hakafot Chniot". On se réjouit en chantant, en dansant, en tapant dans les mains et en prononçant des louanges à Hachem. Celui qui multiplie ces manifestations de joie est digne de bénédictions.
Il est juste d’informer les fidèles de la grandeur des chants et des danses en l’honneur de la Torah et les mérites que l’homme en retire, comme l’a écrit le Gaon Rabbi Ya'acov Israël Elgazi (Chalmei ‘Haguiga Chap.17, Loi 16) : Heureux l’homme qui se comportera ainsi et celui qui s’en saisira avec la joie de la Torah. Il réparera en cela les défauts de son âme qu’il a abimée en l’honneur de la Torah ».
Les Richonim ont déjà écrit à ce sujet : « Celui qui fait attention à se réjouir ce jour-là sera assuré que la Torah ne s’éloignera pas de ses descendants ». Et ils ont témoigné avoir vu un grand Rav parmi le Peuple d’Israël qui redoublait de joie en l’honneur de la Torah en ce jour-là, et ils ont dit sur lui que jusqu’à trois générations est sortie de lui une lignée de sages et d’érudits qui ont propagé la Torah parmi le Peuple d’Israël et ils ont témoigné que tout cela, il l’avait mérité de la joie qu’il montrait le jour de Sim’hat Torah.
Dans le livre "Ma’assé Rav", il est écrit : « Le Gaon de Vilna tournait devant les Sifré Torah avec une joie immense, applaudissait et dansait, sautillait et tournoyait de toutes ses forces, jusqu’à ce que son visage brille de l’éclat du feu ».
Et si de très grands Rabbanim n’ont pas hésité à descendre de leur rang pour se réjouir, de toutes leurs forces, en l’honneur de la Torah, que devons-nous dire de nous ?