Quand notre équipe Bikour ‘Holim s’est rendue comme chaque vendredi à l’hôpital Cha’aré Tsédek de Jérusalem, elle ne s’attendait pas à faire la rencontre d’une blessée de l’attentat de Neve Ya’akov, où 7 personnes ont été assassinées par un terroriste palestinien vendredi 27 janvier dernier… Et à lui apporter beaucoup de sérénité.
Vendredi soir 27 janvier, dans un quartier de Jérusalem où règne la sainteté du Chabbath, la terreur a de nouveau frappé : un terroriste palestinien a tué 7 passants à l’arme à feu.
Alors qu’une dame fait une promenade après le repas du vendredi soir à ce moment-là, elle voit d’un coup sa main ensanglantée, puis sa jambe. Elle a été touchée sans s’en rendre compte, avant d’être secourue par la suite.
Notre équipe Bikour ‘Holim l’a rencontrée une semaine plus tard lors de sa visite hebdomadaire aux malades de l’hôpital de Jérusalem. Avec son autorisation, l’équipe s’est mise à jouer des instruments de musique et à chanter de belles chansons de Chabbath. Très émue à l’écoute des chants de Chabbath, elle a demandé à l’équipe de rester.
La visite a duré un bon quart d’heure, réjouissant fortement la blessée, qui s’est même mise à taper des mains, malgré le plâtre, et à dire à sa fille « Ça me fait tellement du bien d’entendre de la musique ! ». Sa fille encourageait les visiteurs « Je sens que ça lui fait beaucoup de bien. »
Après l’émotion, place à la joie et à la sérénité : la dame a semblé retrouver de la quiétude. Et c’est là notre plus grande réussite : lui avoir apporté de la sérénité, essentiel à son rétablissement. Comme elle le dit elle-même quand nous nous sommes quittés : « Continuez à faire ce que vous faites, c’est une grande partie de la guérison des malades. »
Sur la photo, Rav Eli'ézer Falk, Roch Collel du Collel Vayizra' Its'hak, le Collel "Torah-Box", échange avec une patiente de l'hôpital.