L’histoire incroyable rapportée ci-dessous s’est produite il y a quelques mois en Israël. Le célèbre Tsadik de Migdal Haémek, le Rav Yits’hak David Grossman, qui vient de sortir de la semaine de deuil pour le décès de son frère, a eu droit à une révélation pour le moins intéressante…
C’était il y a une semaine. Rav Yossef Grossman, le jeune frère du célèbre Tsadik de Migdal Haémek, le Rav Yits’hak David Grossman, est décédé subitement des suites d’une crise cardiaque à l’âge de 57 ans seulement.
C’est durant la semaine de deuil, alors que des centaines de personnes se pressaient afin d’accomplir la Mitsva de consoler les endeuillés, qu’une histoire surprenante commença à circuler : Rabbi Yossef s’était dévoilé en rêve à un certain Rav de Jérusalem pour lui annoncer que l’accès au Gan Eden lui était refusé du fait d’une dette impayée de… 100 Chékels (soit environ 25€) !
L’histoire débuta lorsque, quelques jours après le décès de Rabbi Yossef, un avrekh assista au cours du Rav Nausbaum, RochYéchiva à Jérusalem et beau-frère du Rav Grossman. A la fin du cours, l’avrekh demanda à parler au Roch Yéchiva et lui raconta qu’il était envoyé par le Rav Hadaya, un kabbaliste de Jérusalem, qui avait reçu par deux fois la visite en rêve du défunt, Rabbi Yossef, quelques jours auparavant. Ce dernier annonça à Rav Hadaya : « L’accès au Gan Eden m’est refusé à cause d’une dette de 100 Chékels que j’ai contractée auprès de David Ohayon peu avant mon décès et que je n’ai pas remboursée ! »
Rav Hadaya, qui savait que l’avrekh assistait régulièrement au cours du Rav Nausbaum, beau-frère de Rabbi Yossef, l’envoya pour informer le Roch Yéchiva de cette révélation troublante. C’est après l’avoir à son tour racontée à son épouse, la Rabbanite Nausbaum, qui elle-même la rapporta à son frère, le Rav Yits’hak David, que David Ohayon, voisin de Rabbi Yossef, fut contacté.
Très surpris, il confirma avoir prêté la somme de 100 Chékels à Rabbi Yossef et que ce dernier ne l’avait pas remboursé, ayant quitté ce monde avant l’heure… Il ajouta : « Mais je lui offre cette somme en cadeau, il n’a guère besoin de me rembourser. » Pourtant, la famille du défunt insista pour lui restituer la somme due : ce fut chose faite quelques heures après…
Cette histoire à la fois émouvante et intéressante vient nous enseigner l’importance incontestable de se montrer pointilleux dans les domaines financier et commercial. Nos Sages se sont montrés extrêmement sévères dans les lois touchant au vol, en interdisant jusqu’à l’utilisation d’un objet banal, tel un stylo, sans en demander au préalable la permission à son propriétaire ! Cette histoire vient, si besoin était, confirmer l’importance suprême de respecter ces lois scrupuleusement…