Le quotidien israélien Yediot A’haronot a dévoilé des informations sur les conditions de détention du soldat Guilad Shalit. En particulier, un des éléments qui selon lui, a amené les terroristes du ‘Hamas à hâter sa libération, alors que les négociations étaient dans l’impasse depuis des années.
Ce dernier ayant décidé d’observer une grève de la faim, il en est arrivé à une situation de sous-alimentation qui a fait craindre aux terroristes pour sa vie et les a amenés à « alléger » les demandes de rançon.
Cet article dévoile aussi qu’il a subi des blessures lors de son enlèvement mais elles n’étaient que superficielles, il en a vite guéri mais ensuite aucun autre sévice ne lui a été infligé, Baroukh Hachem.
Il ressort que depuis les débuts, le gouvernement israélien ne savait pas où il se trouvait. Au contraire, l’Iran a fait croire que Guilad était retenu dans une demeure entourée de murailles dans le nord de la Bande de Gaza, afin de décourager les commandos susceptibles de venir le libérer. En fait il s’agissait d’une feinte : une maison piégée que le ‘Hamas avait l’intention de faire sauter si les israéliens y pénétraient.
Il était en réalité séquestré dans un simple logement en sous-sol, gardé par 4 gardiens amenés de l’étranger et non-résidents de la Bande de Gaza, afin que leur absence ne se fasse pas remarquer parmi la population et d’éviter les « fuites » sur son lieu de détention. Ils étaient donc de fait emprisonnés avec lui pendant des années.
Si Guilad Shalit nous a donné l’occasion d’accomplir la précieuse Mitsva de Pidyone Chvouyim (rachat des captifs), il a surtout été, par sa démarche de grève de la faim, l’acteur de sa propre libération !