Le 'Hamas continue sa guerre des nerfs, et contrairement aux accords conclus sur la libération de nos otages, il a décidé de séparer les membres des mêmes familles, en ne les relâchant pas ensemble. Chaque heure, l’organisme de terreur modifie les clauses et bien entendu, ils accusent Israël de ne pas les respecter. Pouvait-on attendre beaucoup mieux de cette fange humaine, qui malgré tout, continue à trouver grâce aux yeux de l’Occident…

Voici le portrait de l’une des terroristes palestiniennes libérées en début de semaine, Asraa Jabbas. Avec 5 autres femmes et 33 mineurs, ils sont sortis de prison contre nos 13 premiers otages. Le curriculum vitae de ces criminels en herbe et en djellaba ne lasse pas d'indigner : attentats, agressions au couteau, dépôts d’explosifs, et pour les moindres, jets de grenades et de cocktails Molotov.

Femmes et enfants chez eux, contre femmes et enfants chez nous : chercher la différence…

Mais avons-nous le choix, quand il s’agit de ramener les nôtres à la maison ?

Certaines nations “respectables et civilisées” continuent à déclarer qu'Israël est responsable de leurs agissements et que c’est par frustration que ces populations ”occupées” réagissent ainsi. Nous invitons le monde éclairé à les accueillir chez eux, pour qu’ils apportent leur couleur à la merveilleuse mosaïque humaine que l’Europe est en train de composer… 

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Asraa Jabbas, 30 ans, du village de Djabel Mou’hbar près de Jéricho, quitte sa demeure en voiture le 11 octobre 2015. Elle prend la direction de Ma’alé Adoumim, localité située aux environs de Jérusalem, sur le chemin de la Mer Morte. Son but : tuer des impies, en l’occurrence des Juifs. Elle s’identifie avec les chahid palestiniens, l’écrit sur sa page Facebook et pour cette mission, prend sur elle une lettre qu’elle a écrite, déclarant : « Malheur à vous, ennemis de dieu… » Elle a chargé dans sa voiture deux bonbonnes de gaz et des briquets. Elle commence à rouler. Sur la 418, elle doit ralentir. Un barrage de police israélienne devant elle. Le sergent Moché ‘Hen lui fait signe de s’arrêter. Il s’approche. Elle ouvre le robinet du gaz et allume le feu en hurlant « Allahou Akbar ! ». 

C’est l’explosion. ‘Hen est projeté sur la barrière de l’autoroute et sera brûlé au visage et à la poitrine.  

« Quels terroristes libère-t-on contre nos otages? »

La femme prend la détonation en pleine figure, sa voiture s’enflamme. Les forces de sécurité la dégagent de l’automobile grièvement blessée. Elle survivra, partiellement défigurée et les mains mutilées. 

Son procès s’ouvrira, après un séjour prolongé dans les hôpitaux d’Israël. Elle avouera les faits et le Tribunal la condamnera à 11 ans de prison. Elle est incarcérée jusqu'à aujourd’hui et continue à être suivie et soignée pour ses blessures. Mais…

Compatissant avec les cruels

Asraa, depuis plusieurs années, renouvelle régulièrement des demandes au Service d’internement (Chabas en hébreu) afin de pouvoir effectuer une… chirurgie esthétique !!! Son visage, lors de l’attentat, a été endommagé et même si médicalement elle peut vivre ainsi, la terroriste demande à se refaire « une façade » aux frais de la caisse maladie et du contribuable. 

Mais le plus déconcertant reste à venir. Les autorités pénitentiaires ont sérieusement pensé répondre par l’affirmative à la demande de Jabbas. Compassion oblige. Si ce n’est la lettre que le sergent ‘Hen, indigné, a écrite à l’établissement carcéral, Asraa la martyre allait obtenir gain de cause. Voici les mots que Moché ‘Hen a envoyés aux responsables de la prison : « Un terroriste qui est incarcéré après un attentat va pouvoir faire des études, obtenir une licence et dorénavant, se faire offrir une chirurgie esthétique. Alors qu’un soldat israélien, même invalide à 100 %, n’a pas droit à ce luxe sans raison médicale. » 

Sergent ‘Hen est aujourd’hui diagnostiqué post-traumatique et souffre de nombreuses séquelles physiques et psychologiques suite à l’attentat. Il ajoute que si la femme ne s’était pas faite exploser sur lui, plusieurs autobus bondés, qui se trouvaient proches du barrage au moment de l’attentat, auraient dû être la cible de la terroriste… 

« Quels terroristes libère-t-on contre nos otages? »« Quels terroristes libère-t-on contre nos otages? »

Pitié dangereuse

Nos Sages, qui en 8 mots vous servent sur un plateau d’argent des vérités universelles, disent :

« Celui qui a pitié des cruels, finira par être cruel avec les compatissants. » (Rabbi El’azar dans le Midrach Tan’houmaParachat Métsora’)

La meilleure illustration de cette vérité est le passage où Chaoul, épargnant Hagag, roi des Amalécites (personnification du Mal et ennemi juré des Hébreux) a plus tard massacré tous les Kohanim de la ville de Nov, sur un léger soupçon d’infidélité à sa couronne. Comme si, lorsque nos traits (et même les très bons…) sont mal utilisés, quelque chose se détraque en nous. 

Les plus belles inclinaisons de notre cœur sont des outils ultra-sensibles et précis, adaptés à certaines tâches, de même qu’une bêche est faite pour retourner la terre et un marteau pour enfoncer un clou. Gaspiller sa compassion pour aider des êtres vils revient à casser les dents de son râteau sur du béton. L’ustensile n’a ensuite plus aucune utilité, si ce n’est de devenir le fer de lance contre les gens de bien.

Nous sommes heureux que contre la chahida Asraa, trois des nôtres aient retrouvé leur foyer. Mais en ce qui concerne notre comportement envers nos ennemis, sans jamais apprendre de leur cruauté, sachons que la compassion n’est certainement pas de mise et qu’elle nous frappera en boomerang, et eux-mêmes nous mépriseront en retour. S'il ne fallait donner qu'un autre cas malheureux de cette pitié déplacée, ce serait celui de Yehia Sinwar, l'archi-meurtrier et le "cerveau" du 'Hamas, planificateur des massacres de Sim'hat Torah, qui lors de son incarcération dans une prison israélienne en 2008, fut opéré pour une tumeur maligne à la tête dans le meilleur hôpital israélien, Hadassa Ein Kerem, par nos plus grands professeurs...

Un trait fin, noble et délicat dirigé vers un être mauvais, s’émousse, se salit et se pervertit. 

Et une fois abîmé, il n’est plus fiable.