« Tu ne maudiras point ce peuple, car il est béni » (22,12). Hachem nous offre constamment le moyen de nous attacher à Lui par la prière, que ce soit lors de l’allumage des bougies de Chabbath, lors du prélèvement de la ‘Halla ou bien à l’image de nos grands-mères, la main posée sur la Mézouza. En concoctant un bon plat, ou en nettoyant les vêtements ou les carreaux, on pourra élever nos actes les plus matériels par des demandes sincères.
Eh oui ! Maintenir un foyer propre afin que la Chékhina puisse y régner. Nourrir notre famille d’un bon plat accompagné de prières. Quant aux fameuses et interminables piles de lessive, voici du réconfort : « On doit beaucoup prendre soin des vêtements afin de ne pas les mépriser, mais seulement bien les préserver des taches et de la saleté. » (Rabbi Na’hman de Breslev, Recueil de Conseils).
« La sagesse de la femme construit sa maison » (Proverbes, roi Salomon 14, 1).
Les amies, notre foyer repose entre nos mains certes, mais il repose aussi et surtout entre nos lèvres. Comme il est dit, « Dix mesures de paroles sont descendues dans le monde, la femme en reçut neuf ». (Talmud).
Une prière accompagnée par une tenue pudique.
Des prières certes, mais elles seront d’autant plus élevées si notre tenue s’y prête ! On Te montre Hachem que nous nous attachons à Toi en respectant la Tsni’out vestimentaire et du comportement, exauce nos prières car nous sommes tes filles bien aimées !
On se couvre les cheveux si l’on est mariée, on porte une jolie robe aux bonnes longueurs. Il est certain qu’avec cette tenue au duo élégance et pudeur, nos prières auront plus de poids !
Une prière accompagnée par un langage propre.
Prier, nous enseigne le ‘Hafets ‘Haïm, demande une bouche propre. « Qui désire la vie ? (…) Protège ta langue du mal » (Téhilim 34, 13-14) : ne pas maudire ou parler mal d’autrui, ne pas mentir ni être vulgaire. (Rav Falk, Oz Vé Hadar Lévoucha p. 251).
Le ‘Hafets ‘Haïm disait : « On doit servir au Roi du vin dans une coupe propre ». Nos prières et lectures de Téhilim seront accompagnées par une bouche pure. Ainsi, Hachem y prendra plaisir et ne tardera pas à nous exaucer.
Alors si on s’inspirait de notre Paracha ? Et si au lieu de sortir des paroles blessantes ou agressives, on bénissait l’autre ? Ou pourquoi ne pas opter pour un langage saint et propre ? « Plus l’homme abondera en paroles saintes, plus il dévoilera la lumière divine et parviendra à maintenir le lien avec D.ieu » (Rabbi Na’hman de Breslev, l’épanchement de l’âme, chapitre 98).
« Qu’elles sont belles tes tentes, ô Ya’akov ! Tes demeures, ô Israël ! » (24,5)
Les amies ! Qu’y avait-il de si beau dans les tentes de nos ancêtres pour qu’ils aient mérité une bénédiction d’un mécréant qui au départ voulait les maudire ?
Qu’est ce qui fait que nos foyers d’aujourd’hui, qui sont loin d’être des tentes grâce à un confort absolu, ont gardé cette même authenticité, cette même chaleur ? Nos valeurs éternelles et notre patrimoine qui perdurent au fil du temps et en dépit des influences extérieures.
Et notamment une Tsni’out relative à la famille, une « pudeur familiale ». Chacune des tentes ne faisait pas face à la tente voisine de sorte que l’on ne pouvait pas voir ce qui se passait chez les voisins. On ne s’immisce pas dans la vie d’autrui, on ne se mêle pas de ce qui se passe à côté.
Encore un autre aspect de la Tsni’out les amies ! Cette fois, c’est plutôt une hygiène de vie qui nous permettra de protéger notre intimité, de la préserver comme il se doit et de la réserver exclusivement à ceux qui en ont l’accès.
Nous les filles d’Israël, n’exhibons pas notre corps ou notre chevelure (une fois mariées), ni l’intérieur de nos maisons ! C’est la formule « all inclusive » : l’un ne va pas sans l’autre.