Puisque le personnage principal dans la vie d’un enfant est sa mère, elle a pour rôle de l’éduquer !
Rabbénou Yona a rédigé une lettre pour les femmes. Il stipule que la Torah a été donnée en premier aux femmes par Moché Rabbénou.
Il en explique la raison : « C’est elles qui envoient leurs enfants à l’école et les encouragent à étudier la Torah. Elles s’occupent d’eux lorsqu’ils sont de retour à la maison, elles leur préparent des bons repas pour qu’ils aient envie de continuer. Elles se soucient qu’ils ne perdent pas leur temps et leur apprend à craindre la faute. »
Dans un chapitre réservé aux femmes, le « Chévet Hamoussar » (24) expose les attitudes à avoir pour éduquer les enfants : « Lorsque l’enfant commence à parler, elle lui enseignera des versets comme : « Torah Tsiva Lanou Moché… » Elle lui révèlera qu’il y a un Créateur au monde et lui inculquera des principes de foi.
Matin et soir, elle lui fera prononcer les bénédictions d’usage avant qu’il ne mette un aliment ou une boisson dans sa bouche. Elle fera attention à ce qu’il dit (mensonge, malédiction, grossièretés) et elle le punira, sans se laisser fléchir par ses pleurs. Elle ne devra pas dire : « Il est encore petit ! »
En l’habituant dès sa tendre enfance, cette façon juste de parler deviendra pour lui une seconde nature, comme il est écrit : « Même quand il vieillira, il ne s’écartera pas du chemin. »
Pour tout ce qu’elle aura investi, elle se réjouira avec lui dans ce monde-ci et dans le monde futur.
Ce rôle incombe à la mère qui est à la maison tandis que le père est à l’extérieur pour trouver des moyens de subsistance. »
La mission de la mère ne s’arrête cependant pas là, elle doit sans relâche prier pour ses enfants.
Nos Sages de mémoire bénie nous ont enseigné (Traité Bérakhot 17a) : « La promesse faite aux femmes est plus grande que celle faite aux hommes. »
Elles ont le devoir d’éduquer leurs enfants dans les moindres détails. C’est un joug permanent qui incombe à la femme !
David Hamélèkh chante la louange de la femme : « La mère des enfants est heureuse, Hallélouya ! »