A l'occasion de la Hiloula (jour anniversaire de décès), de notre maître Rabbi Messaoud ZERBIB, l'équipe Torah-Box est heureuse de vous faire découvrir très brièvement son parcours de vie. Celui qui parle du Tsadik de jour de sa Hiloula, celui-ci priera pour lui ! Allumez une bougie et dites "Likhvod haRav Messaoud Zerbib, zékhouto taguèn 'alénou" puis priez. Que son mérite protège tout le Klal Israel, Amen !

Le 'Hakham Messaoud Zerbib est né en 1655 à Constantine, Algérie. Il développa ses connaissances en Torah et sa crainte Divine auprès du 'Hakham Moché Moati, Rav de Constantine. Rabbi Messaoud est surnommé El 'Hassid.

À son époque, en 1659, l'Algérie vécut sous domination ottomane, et la stabilité du pouvoir local en fut ébranlée, ce qui aggrava la situation des Juifs d'Algérie et augmenta le nombre de meurtres, d'actes de cruauté et d'humiliation. Cette situation perdura jusqu'en 1711, lorsque le sultan reconnut l'autonomie du pouvoir local, qui devait désormais se transmettre de père en fils.

Toute la vie du 'Hakham Messaoud a été une succession de souffrances : en effet, il perdit ses 14 enfants. Dans ce sillage, il écrivit son ouvrage Zéra Emet, de sorte qu'il léguait au moins le fruit de son étude de la Torah. Il témoigne avoir été malade, mais eut droit à un autre fils, qui eut le mérite d'étudier la Torah et de l'enseigner ensuite. Vers la fin de ses jours, il fut l'objet de dénonciations et fut arrêté par les autorités. On le condamna à 400 coups de bâton. Suite à ces coups, dit-il : « "les meunières restent oisives, et celles qui regardent, voient trouble " et ses forces s'épuisèrent. » En dépit de ces coups sévères, il resta en vie, ce qui étonna les musulmans et releva sa réputation à leurs yeux, en-dehors du fait qu'il avait perdu ses 14 enfants.

Le fait d'avoir perdu ses enfants l'incita à rédiger son ouvrage Zéra Emet. Il écrivit : « Si je n'ai pas de fruit de la semence de mon corps, j'aurai au moins des fruits de la semence de mon ouvrage, Zéra Emet (vérité). » En effet, la Torah se nomme « vérité ».

Tout en s'attelant à l'écriture de ce livre, il eut, grâce à D.ieu, d'autres enfants.

Il acheva la rédaction de son Zéra Emet le 15 Adar 1715. Il fut publié après son décès en 1851 à Livourne par le 'Hakham 'Haviv Tolédano. Son nom est mentionné au début du livre : 'Haviv Adam… (Heureux est l'homme qui a été créé à Son image.)

Il a eu une grande influence, surtout auprès des Juifs d'Algérie, pour avoir été à la tête des Rabbanim de cette communauté.

Sa réputation de Tsadik, de 'Hassid et d'homme saint auprès des Juifs d'Algérie explique son influence, après sa mort, et sa tombe devint un lieu de prières et de supplications, puis un lieu de pèlerinage pour tous les Juifs d'Afrique du nord.

Nous ignorons le jour du décès du 'Hakham Messaoud Zerbib. Des personnes souffrantes avaient l'usage de prêter serment en sa mémoire ou de placer son livre près de leur tête comme une Ségoula pour la réussite.

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