La cour des femmes avait cent trente-cinq coudées de longueur sur cent trente-cinq de largeur. Il y avait quatre chambres à ses quatre coins, chacune mesurant quarante coudées. Ils n'étaient pas couverts, et ils le seront dans les temps à venir, comme il est dit : « Puis il me fit sortir dans le parvis extérieur, et me fit passer par les quatre coins du parvis, et voici, il y avait des courettes fermées (ketourot) à chaque angle du parvis. [ayant quarante coudées de long et trente de large, même mesure pour les quatre courettes dans les angles] » (Yé’hèzkhel 46,21-22) et ketourot signifie qu'elles n'étaient pas couvertes. A quoi servaient-elles ? Celle du sud-est était la chambre des Nezirim où les Nezirim faisaient bouillir leurs shelamim, se rasaient les cheveux et les jetaient sous la marmite. Celle du nord-est était la chambre à bois où les Kohanim présentant des défauts physiques choisissaient le bois contenant des vers, chaque morceau contenant un ver étant impropre à l'utilisation sur l'autel. Celle du nord-ouest était la chambre des personnes atteintes de maladies de peau (metsora’im). Celui du sud-ouest : Rabbi Eliezer ben Yaacov a dit : J'ai oublié à quoi il servait. Abba Shaoul dit : ils y stockaient du vin et de l'huile, et cela s'appelait la chambre à huile (Beth Chamnaya). Elle [la cour des femmes] était à l'origine lisse [sans saillies dans les murs], mais par la suite, ils l'ont entourée d'un balcon afin que les femmes puissent regarder d'en haut pendant que les hommes étaient en bas, afin qu'ils ne soient pas mélangés. De là, quinze marches montaient à la cour d'Israël, correspondant aux quinze [chants] d'ascensions mentionnées dans le livre des Psaumes, et sur lesquelles chantaient les Lévites. Ils n'étaient pas rectangulaires mais circulaires comme la moitié d'une aire de battage.