[En ce qui concerne la responsabilité pour usage abusif [me’ila] des objets consacrés], il y a
[un aspect de] clémence et [un aspect de] rigueur dans l’acte [d’aspersion du] sang des
offrandes de l’ordre le plus sacré. Mais [en ce qui concerne l’aspersion du sang] dans [le cas
d’]offrandes de moindre sainteté, [elle contient] dans son intégralité [des aspects de]
rigueur, [c’est-à-dire qu’il n’y a que des aspects de rigueur]. Comment cela ? [Le statut des]
offrandes de l’ordre le plus sacré [est qu’avant] l’aspersion du sang, on est [responsable] de
l’usage abusif des parties sacrificielles [qui doivent être brûlées sur l’autel], et de [l’usage
abusif [me’ila] ] de la viande [que doivent manger les Kohanim. Puisque la viande est interdite
avant l’aspersion du sang, elle fait partie de la catégorie des objets consacrés à Dieu, qui sont
soumis aux halakhot de l’usage abusif [me’ila]]. Après l’aspersion du sang [des offrandes de
l’ordre le plus sacré], on est [toujours passible] d’un abus [me’ila] de leurs portions
sacrificielles, [car elles restent interdites à la consommation et font partie de la catégorie des
choses consacrées à Dieu], mais on n’est pas [passible] d’un abus [me’ila] de la viande, [car
elle est désormais autorisée à la consommation par les Kohanim. Cela explique qu’il y ait un
aspect de clémence dans l’aspersion du sang des offrandes de l’ordre le plus sacré. En
revanche], pour [la consommation de] ces [deux parties sacrificielles] et de cette [viande,
après l’aspersion du sang], on est passible [de karet] en raison de [la violation de l’interdiction
de consommer du] piggoul, [de l’interdiction de consommer du] notar et de [l’interdiction de
consommer de la viande sacrificielle pendant l’]impureté rituelle. [Par conséquent], l’acte
d’[aspersion] du sang des offrandes de l’ordre le plus sacré se révèle [contenir un aspect de]
clémence et [un aspect de] rigueur. Mais en ce qui concerne [l’aspersion du sang des]
offrandes de moindre sainteté, tous leurs [aspects sont de] rigueur. Comment cela ? [Le
statut des] offrandes de moindre sainteté [est celui] avant l'aspersion du sang ne peut être
[utilisé à] mauvais escient ni pourles parties sacrificielles ni pour la viande. Après l’aspersion
du sang, on peut être [tenu responsable de] l’usage abusif [me’ila] des parties sacrificielles,
mais on ne peut être [tenu responsable de] l’usage abusif [me’ila] de la viande. [Cela
explique pourquoi l’aspersion du sang dans le cas d’offrandes de moindre sainteté entraîne
une rigueur en termes de halakhot d’usage abusif [me’ila]. Et] pour [la consommation de] ces
[deux parties sacrificielles] et de cette [viande, après l’aspersion du sang], on peut [recevoir
karet] en raison de [la violation de l’interdiction de consommer du] piggoul, [de l’interdiction
de consommer du] notar et [de l’interdiction de consommer de la viande sacrificielle alors
qu’elle] est rituellement impure. [Par conséquent, dans] l’acte d’[aspersion du] sang des
offrandes de moindre sainteté, on constate [que] tous leurs [aspects sont] rigoureux.