Pourquoi Hachem a besoin qu'on Le remercie ?

Bonjour,

C'est justement du fait qu'Hachem est bon et parfait qu'Il désire que nous Le connaissions davantage et que nous nous habituions à voir en Lui la seule source de bénédictions. Il n'en a aucun besoin. Voir Iyov, chapitre 35, verset 7.

Lorsque nous remercions, nous exprimons cette reconnaissance et nous l'affirmons comme étant vraie. Nous nous adressons à nous-même et non à Lui !!! Nous prions, certes, face à Lui, mais, en fait, nos prières s'adressent essentiellement à nous !

Bien entendu, cette reconnaissance est censée approfondir notre engagement envers Lui.

C'est d’ailleurs le vrai sens du Chéma' Israël. Voir :

https://www.torah-box.com/question/kriat-chema-comment-prononcer-le-mot-e-had_35380.html

https://www.torah-box.com/question/chema-pourquoi-dire-2-fois-le-nom-de-d-ieu_8994.html

Voici les paroles prophétiques des prophètes Yirmiya [Jérémie] et Yécha'ya [Isaïe] accusant le peuple d'ingratitude et d'avoir tourné le dos au Créateur, tout-puissant :

Jérémie, chapitre 2, versets 7-13 :

Je vous avais amenés dans un pays de vergers pour jouir de ses fruits et de ses richesses; mais une fois arrivés, vous avez souillé mon pays, et de mon domaine vous avez fait un objet d'horreur.

Les prêtres ne se sont pas demandé où est Dieu, les dépositaires de la Loi ne m'ont plus connu, les pasteurs me sont devenus infidèles, et les prophètes ont prophétisé au nom de Baal et suivi des êtres incapables de secourir.

Aussi ne cesserai-je de m'élever contre vous, dit l’Éternel, et encore contre vos descendants je m'élèverai.

Car passez aux îles des Kittéens et regardez ! Envoyez à Kêdar et observez attentivement ! Voyez si pareille chose n'est jamais arrivée,

Si un peuple a changé ses dieux (et encore ces dieux n'en sont pas !) tandis que mon peuple a troqué sa gloire contre des objets sans valeur !

Cieux, soyez stupéfaits de ceci, frissonnez, saisis d'une horreur profonde, dit l’Éternel.

Car il est double, le méfait commis par mon peuple: ils m'ont abandonné, moi, la source d'eau vive, pour se creuser des citernes, des citernes crevassées, qui ne peuvent retenir les eaux.

Isaïe, chapitre 1, versets 1-7 :

Ecoutez, cieux ! Terre, prête l'oreille ! Car c'est l’Éternel qui parle : J'ai élevé des enfants, je les ai vus grandir, et eux se sont insurgés contre moi.

[Même] Un bœuf connaît son possesseur, [même] un âne, [connaît] la crèche de son maître: [mais] Israël ne connaît rien, mon peuple n'a pas de discernement.

Oh ! Nation pécheresse, peuple chargé d'iniquités; race de malfaiteurs, enfants dégénérés ! Ils ont abandonné le Seigneur, outragé le Saint d'Israël, reculé loin de lui.

Où faudra-t-il vous frapper encore, vous qui persistez dans la rébellion ? Déjà toute tête est malade, tout cœur est endolori.

De la plante du pied jusqu'à la tête, plus rien d'intact : ce n'est que blessures, meurtrissures, plaies purulentes, qui ne sont ni nettoyées, ni pansées, ni adoucies par l'huile.

Votre pays est une solitude, vos villes sont consumées par le feu ! Votre sol, sous vos yeux des étrangers le dévorent, c'est une ruine, comme un bouleversement dû à des barbares.

Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.