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Perte de toutes ses Mitsvot si l'on fait honte à quelqu'un

Rédigé le Dimanche 10 Juillet 2022
La question de Anonyme

Bonjour Rav,

Lorsque l’on fait honte à quelqu’un, on dit que toutes nos bonnes actions vont chez lui, et toutes ses fautes viennent chez nous.

Pourquoi cet échange ? Pourquoi ne pas simplement annuler ses fautes ?

Merci.

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
39955 réponses

Bonjour,

1. Ce que vous mentionnez dans votre question a été dit à propos du Lachone Hara' raconté sur son prochain. Pour des détails à ce sujet, cliquez ici :

https://www.torah-box.com/question/le-avak-lachone-hara-enleve-t-il-les-merites_36023.html

https://www.torah-box.com/question/influence-du-lachone-hara-dans-notre-vie_38714.html

Voir aussi : ‘Hovot Halevavot, Cha'ar Hakéni’a, chapitre 7, Or’hot Tsadikim, Cha’ar Ha'anava, ‘Hafets ‘Haïm dans Chmirat Halachone, Cha’ar Hazekhira, chapitre 7, Rabbi Yaacov ‘Haïm Sofer dans Or Israël [Monsey], volume 40, année 5765, pages 100-112 et dans Habéèr, volume 24, année 5764, pages 51-60.

2. Il est strictement interdit de faire honte à son prochain. Faire souffrir son prochain ou le contrarier est une faute très grave ! Hachem promet d’écouter les prières de ceux qui ont le cœur brisé ; donc, nous devons faire preuve de vigilance ! Rachi sur Vayikra 19, verset 17 Vayikra 25, verset 17, Talmud Baba Métsia 58b, Choul'han ‘Aroukh - ‘Hochen Michpat, chapitre 228, Halakha 1 et 4, Séfer 'Hassidim, passages 139 et 310, Cha’aré Techouva, partie 2, paragraphe 24.

3. Rabbi Yéhouda Hanassi a souffert durant 13 ans de très fortes douleurs aux dents et au ventre, car il s’est adressé durement à un petit veau qui s’est dirigé vers lui au moment où il devait être égorgé « Mais n’as-tu pas été créé pour cela », lui a-t-il dit. C’est uniquement lorsqu’il gronda des personnes qui s’apprêtaient à tuer des rats, que ses douleurs disparurent. Voir Talmud Baba Métsia 85a et Pné Moché sur Talmud Yérouchalmi, Kilaïm, chapitre 9, Halakha 4.

4. Il est à noter que celui qui fait la Che’hita pour la première fois, ne récite pas la Brakha Chéhé’héyanou [Brakha exprimant notre joie lors de l’accomplissement de certaines Mitsvot], car, après tout, il s’agit d’un animal que l’on doit tuer. Voir Choul'han ‘Aroukh - Yoré Déa, chapitre 28, Halakha 2.

5. D'où l'importance de faire attention aux sentiments d'un animal, à plus forte raison, s'il s'agit d'un être humain.

Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.

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