Chalom,
Pourquoi ne pas donner un anesthésiant à l'animal avant la Che'hita (abattage rituel) afin de lui éviter la souffrance ?
Bonjour,
L'utilisation d'un anesthésiant n'est absolument pas une nécessité.
Qui dit que l'animal souffre lors de la Che'hita ?
Voir la réponse de Rav El'hanan Spector dans ses responsa, réponse 29, premier paragraphe ainsi que Rav David Tsvi Hoffman dénonçant vigoureusement les mensonges de ceux qui nous accusent de faire souffrir l'animal en faisant la Che'hita. Hama'yan, année 5754, volume 34, page 11, passage 'Houts Mizé. Voir aussi Min'hat 'Hinoukh, Mitsva 451 et ici :
https://www.torah-box.com/question/faire-la-che-hita-pour-utiliser-la-peau-de-l-animal_34918.html
Seconde réponse
Rabbi Meïr Brandsdorfer dit au nom de Rabbi David Menahem Bavad qu'il nous est strictement interdit d'apporter la moindre modification dans le déroulement de la Che'hita effectuée par nos ancêtres depuis des générations. Kné Bossem, volume 3, réponse 87.
Troisième réponse
Provoquer l'anesthésie de l'animal en le soumettant à l'action d'un anesthésiant ou de substances alcooliques, risque d'avoir certaines conséquences sur certains de ces membres et lui conférer le statut de Tréfa ou Nevéla - ce qui la rend non cachère avant même l'abattage. Rav David Tsvi Hoffman Hama'yan, année 5754, volume 34, pages 10-12, Torat Hache'hita [Rav 'Haïm Yossef Waldman], pages 313-315.
Le Rav Avraham Steïnberg traite de l'anesthésie du bébé avant la Brit Mila et conclue avec une interdiction formelle en rapportant l'argument mentionné dans la seconde réponse susmentionnée. Te'houmine, année 5762, volume 22, pages 427-442.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.
