Chaque semaine, découvrez 5 anecdotes écrites dans la Paracha de la semaine que vous pouvez étudier ici et poser comme question à votre table du Chabbath.
דַּבֵּ֞ר אֶל־בְּנֵ֤י יִשְׂרָאֵל֙ וְאָמַרְתָּ֣ אֲלֵהֶ֔ם אָדָ֗ם כִּֽי־יַקְרִ֥יב מִכֶּ֛ם קָרְבָּ֖ן ה'מִן־הַבְּהֵמָ֗ה מִן־הַבָּקָר֙ וּמִן־הַצֹּ֔אן תַּקְרִ֖יבוּ אֶת־קָרְבַּנְכֶֽם׃
« Parle aux enfants d'Israël et dis-leur : "Si quelqu'un d'entre vous veut présenter au Seigneur une offrande de bétail, c'est dans le gros ou le menu bétail que vous pourrez choisir votre offrande." » (1,2)
Pourquoi l'utilisation inhabituelle du mot "Adam" pour décrire "un homme" ?
- Le terme "Adam" se réfère en fait à Adam Harichone, le premier homme. Ceci afin de nous apprendre que, tout comme Adam (évidemment) n'a apporté aucun sacrifice volé, nous ne pouvons pas non plus servir Hachem avec quoi que ce soit de volé.[1]
Pourquoi l’utilisation spécifique du nom d’Hachem ?
- La Torah n'utilise que le Nom d’Hachem à quatre lettres pour discuter des sacrifices (Youd Ké Vav Ké / י-ה-ו-ה). Cela nous enseigne que l'attribut de "miséricorde" d’Hachem est révélé lorsque des sacrifices sont offerts. Cela contraste avec les païens, qui croyaient que les sacrifices représentaient le "jugement".[2]
וְסָמַ֣ךְ יָד֔וֹ עַ֖ל רֹ֣אשׁ הָעֹלָ֑ה וְנִרְצָ֥ה ל֖וֹ לְכַפֵּ֥ר עָלָֽיו׃
« Il appuiera sa main sur la tête de la victime, et elle sera agréée en sa faveur pour lui obtenir propitiation. » (1,4)
« Il appuiera sa main » : avec une seule main ?
- Bien que cela soit décrit au singulier (« sa main»), cela doit être fait avec les deux mains.[3]
וְשָׁחַ֛ט אֶת־בֶּ֥ן הַבָּקָ֖ר לִפְנֵ֣י ה 'וְ֠הִקְרִיבוּ בְּנֵ֨י אַהֲרֹ֤ן הַֽכֹּֽהֲנִים֙ אֶת־הַדָּ֔ם וְזָרְק֨וּ אֶת־הַדָּ֤ם עַל־הַמִּזְבֵּ֙חַ֙ סָבִ֔יב אֲשֶׁר־פֶּ֖תַח אֹ֥הֶל מוֹעֵֽד׃
« On immolera le taureau devant le Seigneur ; les fils d'Aharon, les pontifes, offriront le sang, dont ils aspergeront le tour de l'autel qui est à l'entrée de la Tente d'assignation. » (1,5)
Comment soumettraient-ils le taureau sacrifié ?
- Afin de soumettre un taureau amené au Temple en sacrifice, ils faisaient parfois une incision sur son front pour que le sang coule dans ses yeux et l'aveugle. Cependant, Yo’hanan le Cohen Gadol a mis un terme à cette pratique.[4]
וְהָיָה֮ כִּֽי־יֶחֱטָ֣א וְאָשֵׁם֒ וְהֵשִׁ֨יב אֶת־הַגְּזֵלָ֜ה אֲשֶׁ֣ר גָּזָ֗ל א֤וֹ אֶת־הָעֹ֙שֶׁק֙ אֲשֶׁ֣ר עָשָׁ֔ק א֚וֹ אֶת־הַפִּקָּד֔וֹן אֲשֶׁ֥ר הָפְקַ֖ד אִתּ֑וֹ א֥וֹ אֶת־הָאֲבֵדָ֖ה אֲשֶׁ֥ר מָצָֽא׃
« Lorsqu'il aura ainsi péché et reconnu sa faute, il restituera la chose ravie, ou détenue par lui, ou le dépôt qui lui a été confié, ou l'objet perdu qu'il a trouvé. » (5,23)
Quand un voleur peut-il garder un objet volé ?
- Nous apprenons d'ici que si un objet volé a été modifié de manière méconnaissable, le voleur peut le conserver et simplement payer sa valeur.[5]
[1] Rachi, Vayikra Rabba 2,7
[2] Sifra
[3] Ména’hot 93a
[4] Sota 48
[5] Baba Kama 66a, 93b