" Elaha dé-Meir 'Anéni - D.ieu de Rabi Meir, réponds-moi "
Photo de la Tombe du Tana, Rabbi Meir Baal Haness enterré à Tibériade. Qui n'a pas invoqué pour tout besoin ou souffrance Rabbi Meir, afin qu'il intercède pour lui auprès du Créateur ?
C'est aujourd'hui la Hiloula, le jour anniversaire de décès du Saint Rabbi Meir Baal Haness, puissions-nous tous profiter de ce grand moment où les portes du Ciel sont ouvertes, afin de prier pour nous, nos proches et le peuple d'Israel.
Il est raconté dans le Talmud (Avoda Zara 18a) que la soeur de la femme de Rabbi Méir avait été emprisonnée à tort ; sa femme lui demanda de la faire libérer à n’importe quel prix. Il prit alors trois mesures de dinars d’or et se rendit à la prison où elle se trouvait. Il alla trouver le gardien afin qu’il l'a laisse sortir et lui proposa les dinars en récompense. Craignant des représailles, le gardien demanda à Rabbi Méir ce qu’il adviendrait de lui lorsqu’il aura épuisé les dinars et serait jeter en prison à la proie de chiens féroces. Rabbi Méir lui réponda de dire « D.ieu de Méir, réponds-moi ». Le gardien doutait de la véracité de ces paroles. Rabbi Méir prit des pierres et les lança sur des chiens dangereux qui se trouvaient là-bas. Les chiens voulurent se jeter sur lui et il dit tout de suite « D.ieu de Méir, réponds-moi » ; les chiens s’écartèrent sans le toucher. Voyant cela, le gardien fit crédit aux paroles de Rabbi Méir et libéra la prisonnière.
Quelques temps après, les autoritès finirent par arrêter le gardien mais lorsqu’ils voulurent le pendre selon l’ordre de l’empereur, ils ne réussissèrent pas à accomplir la sentence. L’empereur lui demanda comment avait-il échappé à la sentence de pendaison. Quand le gardien expliqua ce qui s’était passé avec Rabbi Méir, l’empereur fit publier des affiches avec le portrait de Rabbi Méir annonçant que toute personne qui aurait vu cet homme devait le lui amener.
Un jour, un non-juif vit Rabbi Méir et le poursuiva. Pour lui échapper, il rentra dans un restaurant non-juif où l’on servait des mets non-cachers. Rabbi Méir commanda un plat de porc ; il trempa un doigt dans le plat et suça un autre doigt. Le non-juif voyant cela, le prit alors pour un autre que Rabbi Méir et l’abandonna. (Harav.org)