Combien ont annulé leur mariage sous la pression de l’argent et des frais monstrueux à dépenser ? Combien le Yetser Hara réussit toute l'année à faire croire aux fiancés qu'il faut absolument la plus belle soirée ? Combien de parents de Bar-Mitsva n’ont pas assez profité de leur sim’ha, de leurs invités, de leur famille, ce jour-là ? Combien se prennent la tête et se déchirent avant, pendant et après l’organisation de leur événement pour savoir à quel point faire une plus belle fête que le voisin ou comment payer tout ça ? Rabban Gamliel disait : "Beaucoup de biens, c'est beaucoup de soucis" (Avot 2-7)
A travers la période Coronavirus, le monde des événements a pris un gros coup sur la tête. D.ieu a peut-être voulu nous faire faire un break dans cette course folle et nous faire réfléchir sur l’essentiel d’un mariage juif ou du passage à l’âge adulte de nos enfants ?
Pour avoir organisé dernièrement un événement familial dans une petite cour de maison et assisté à des mariages à 30 invités, je peux témoigner du bonheur :
- de recevoir véritablement des invités chez soi (et pas dans un lieu neutre que je ne me suis pas approprié)
- d’être en intimité et entouré que de ses vrais proches (combien de dizaines et presque centaines de personnes que je salue de loin toute l’année -et rien de plus- aurai-je été o-bli-gé d'inviter, pour telle, telle ou telle "raison"). Finalement on est tous rentrés et sortis heureux, à croire que le nombre d’invités doit être fixé selon la place de ta maison
P.S : pour se marier religieusement, d’après la Halakha stricte, il suffit du rabbin et du témoin (le rabbin sera le second témoin).