C'est vrai, Hachem, je n'ai pas ouvert de Séfarim [livres]
je n'ai pas ajouté d'heures de Téhilim [psaumes].
Mon rôle est maintenant de savoir comment vivre,
mon foyer est mon étude,
mes enfants, mes livres.
Ma Téchouva est celle des mamans
qui ne comptent plus les nuits de veille
qui Te remercient pour les pleurs des enfants
qui les tirent de leur sommeil.
Cette année, ma Téchouva sera différente,
je tâcherai d'être plus douce, plus patiente,
pourquoi alors ressentir dans mon cœur
un manque, un doigt accusateur ?
C'est le Yétser Hara' qui veut me briser
qui me dit : "tu n'en fais pas assez !"
Il frappe sans cesse ma conscience :
tes journées sont dénuées de sens !
Yétser Hara' tais-toi ! Ne me trouble pas !
Je sais que ma mission est là !
Je suis occupée à l'essentiel même :
j'élève les Soldats d'Hachem !
Ma Téchouva, c'est prier peu mais de tout cœur,
c'est reconnaître ses erreurs,
c'est savoir écouter, pardonner,
c'est savoir donner sans compter.
C'est prêter un peu plus d'attention
au Chabbath, aux bénédictions,
aux lois de pureté et de Cacheroute
aux comportements Tsni'out - https://torahbox.com/PCNV
C'est savoir que dans toute situation
lorsqu'on sombre dans les obligations,
sourire même du fond de l'abîme
car tout est Min Hachamaïm !
Hachem, accepte la repentance
de Tes servantes, les filles d'Israël
comme un sacrifice et comme l'encens
apporté sur l'autel.
Le poème des femmes avant Kippour
Mis en ligne le Mercredi 9 Octobre 2024
Rabbanite Esther MEYER - © Torah-Box