Beaucoup de “ségoulot” (remèdes) efficaces nous ont été transmises par la Torah et nos Sages. C’est un acte religieux, qui nécessite comme toute Mitsva, un minimum de foi, de bonnes intentions et de délicatesse.
Naturellement, ces ségoulot doivent être considérées uniquement comme un complément à la réalisation de nos principales obligations selon la Torah : 1. faire téchouva, 2. nous perfectionner en prière, 3. nous renforcer en intériorisant une émouna entière que seul Hakadoch Baroukh Hou guérit les malades et provoque le salut, car il n’y a personne d’autre en-dehors de Lui (Dévarim 4, 35).
Rav Arié Lévine, surnommé "le Tsadik de Jerusalem", s’est voué corps et âme pour visiter et remonter le moral des malades en Israel. Ainsi, son mérite est grand, et il serait bon de dire :
“Hachem... par le mérite du Rav Arié Lévine... puisses-tu apporter une guérison prompte et complète à [Untel fils/fille de Untel] afin qu’il accomplisse tout son devoir de Juif dans ce monde”.
Contre tous les maux, le Rav ‘Haim de Volojine a transmis un remède extraordinaire et tellement... évident. Il s’agit de ne s’en remettre qu’à D.ieu et de dire ainsi :
“Ein ‘Od Milévado, mon D.ieu, je ne peux compter que sur Toi. Il n’y a que Toi qui puisse me sauver”
L’objectif étant d’annuler et supprimer de son coeur qu’une autre force qu’Hachem agit dans ce monde. Il faut régulièrement réfléchir et intérioriser qu’il n’y a aucun autre Maître qui est source de toutes les bénédictions.
D’après le Talmud, il faut toujours parler de nos soucis à Rabbi Meir Baal Haness (le maitre des miracles).
1. Allumer une bougie ou veilleuse en disant “likhvod Rabbi Meir Baal Haness, zekhouto yagène ‘alénou”
2. Dire 3 fois : "J’allume cette bougie en l’honneur de Rabbi Meir Baal Haness, et grâce à son mérite, Hachem, envoie la guérison à [Untel fils de Untel]".
3. Puis dire 3 fois : “El-a-ha dé-Meir ‘Anéni” (D.ieu de Meir, exauce moi)
Les Kadmonim conseillent de lire les tehilim 6, 30 et 142 après chaque prière obligatoire.
Le ‘Hida écrit que toute personne qui a subi les effets de la midat ha-din (l’attribut de justice), doit immédiatement réunir une dizaine de personnes intègres pour demander pitié sur lui. Ils doivent tout d’abord lire chacun, les différents versets des Tehilim qui commencent par les lettres de son prénom.
Si la personne est gravement malade, les versets correspondants à son prénom et ceux de ses parents doivent être répartis entre les membres de la famille afin d’être récités. Ils doivent dire tous les versets des Tehilim avec ces lettres pendant 40 jours consécutifs. Ils ne doivent pas divulguer à la personne malade elle-même ce qu’ils font. Cela doit rester un secret. (Avodat ha-kodech, chap. 11 et 12, 2)
Le Tsadik Rabbi Chlomo mi-Zvil, que son mérite nous protège, conseillait habituellement aux gens qui se trouvaient dans une situation difficile ou qui étaient malades, de prier pendant 40 jours consécutifs au Kotel (mur occidental). Les gens qui vivent loin du Kotel peuvent le faire par l’intermédiaire d’un envoyé, en demandant à des personnes vivant à proximité de prier pour eux. (“ Tsadik Yessod ‘Olam”, chap 2, p. 39 et 86)
40 jours - Les Kadmonim écrivent que « dire Chir Hachirim est une ségoula pour la réfoua. S’il est récité pendant 40 jours consécutifs, c’est une ségoula pour la réfoua et la yéchou’a (délivrance) dans tous les domaines. Cependant, pour chaque sujet et demande particulière, il faut le dire une fois de plus pendant quarante jours ».
Avant le jour - C’est une ségoula de lire « Chir hachirim » pour le malade avant que le matin ne se lève, comme il est écrit que « Chir hachirim » contient toutes les guérisons du monde.
Il est bien de raconter à un malade des histoires vraies de Tsadikim.
Rabbi Na’hman de Breslev alla un jour voir sa fille qui était très malade, et s’endormit de peine. Le Ba’al Chem Tov lui est alors apparu en rêve et lui révéla que raconter des histoires vraies de tsadikim aux malades aide à leur guérison.
D’ailleurs, il était usuel dans sa ville à Ouman en Ukraine de dire cette incantation au malade en ces termes :
« איוב הלך בדרך ופגע בו אליהו,אמר לו:מפני מה אתה חולה ?אמר לו משום ראש ומשום כל גופי, אמר לו לך אל נהר דינור וטבול בו ותתרפא, הלך איוב אל נהר דינור וטבל בו, וכשם שנתרפא איוב כך יתרפאו כל חולי ישראל »
« Iyov était en chemin lorsqu’Eliyahou l’aborda et lui dit : "pourquoi es-tu malade ?", il lui dit : "à cause de ma tête et de tout mon corps", il lui dit "va au fleuve Dinor, trempes-y toi et tu guériras". Iyov se rendit au fleuve Dinor et s’y trempa, et de la même manière qu’Iyov a guérit, ainsi tous les malades d’Israël guériront ».
Ségoula pour les malades des yeux : réciter pendant 3 jours à voix basse, 7 fois le Psaume 6 des Téhilim.
Ségoula pour une douleur au coeur : lire le Psaume 141 des Téhilim « ה` קראתיך חושה לי... » « Eternel, je t’invoque, hâte-toi de me porter secours ».
Ségoula pour les maux de dents : dire la phrase suivante face à la lune trois fois : « אליהו זכור לטוב היה מהלך בדרך ופגע בו איש אחד ואמר לו רבי יש לי כאב שיניים והשיב לו כשם שריפא הקב"ה את נעמן מצרעתו, כן ירפא הקב"ה אותך מחולי הנקרא כאב שיניים » « Eliyahou zakhour lé-tov était en chemin lorsqu’un homme le frappa et lui dit : "rabbi, j’ai mal aux dents", et il lui répondit : "de la même manière qu’Hakadoch baroukh Hou guérit Na’aman de sa lèpre, ainsi te guérira-t-Il de ta maladie appelée mal de dent" ».
Rajout du Prénom (yoré déa 355,6)
Littéralement la “réparation universelle”, c’est un texte composé de 10 psaumes du Roi David.
Celui qui a un malade dans sa maison devra se rendre chez un Sage (un grand érudit) afin qu’il prie et demande miséricorde pour lui.
Rabbi Chimchone d’Ostropoli (1648) fut un grand maître ‘hassidique, tsadik et kabbaliste. Il est également le frère du célèbre “Maharal de Prague”. Il a transmis au peuple Juif un message considéré comme étant une grande prière et une puissante Ségoula que nous devons minutieusement réciter avec ferveur le 14 Nissan, veille de Pessah comme il l’a recommandé lui-même. Cette grande Ségoula a pour effet d’annuler les mauvais décrets et de favoriser la réussite sociale, Parnassa, Réfoua, longévité et surtout le bonheur spirituel et matériel.
Lorsque quelqu’un est malade ou se trouve dans une crise, il doit dire en pleurant la prière que le roi ‘Hizkiyahou avait fait quand il était malade, car il a finalement été guéri (Rois II, 20). De cette façon, il sera à la fois guéri et sauvé de tous les jugements divins difficiles. Voir le livre Ta’amé Ha-Minhaguim (page 319) qui mentionne également cette ségoula.
Si quelqu’un n’a pas envie de pleurer pendant cette prière, il devrait néanmoins la réciter « sur un ton implorant », et cela sera presque considéré comme s’il avait pleuré. De même, s’il dit la prière pendant un long moment, il aura le même mérite que s’il l’avait dite en pleurant. D’autres prétendent que si le malade lui-même ne peut pas dire cette prière, il doit demander à ses parents et amis qui sont peinés par sa situation de la dire pour lui. (source : Likouté Tsvi p22, Ta’amé Ha-Minhaguim p. 319
Rav Ye’hezkel Levinstein, le machgia’h de la Yéchiva de Poniovitz, avait l’habitude de dire qu’une merveilleuse ségoula pour la réfoua est de dire la bénédiction de « Acher yatsar » (à la sortie des toilettes) mot à mot, à haute voix, avec beaucoup de kavana et de concentration.
Cette bénédiction a été instituée pour remercier Hachem pour notre santé, et lorsque quelqu'un se rend vraiment compte que tout vient d’Hakadoch Baroukh Hou et Le remercie pour cela, il mérite la continuité de la bonté divine et un rétablissement complet. C’est également l'explication donnée dans le ‘Hinoukh (mitsva 430), qui écrit : « J’ai une tradition de mes guides, qu’Hachem les protège, que toute personne qui prend soin de dire correctement le birkat hamazone aura suffisamment de nourriture pour manger durant toute sa vie, et d’une manière respectable. » En disant le birkat hamazone avec une vraie dévotion, en le lisant à partir d’un birkat imprimé, et en réalisant pleinement que toute sa vie ne vient que d’Hachem, la personne mérite l’abondance du ciel.
Il est indiqué au nom des Kadmonim qu’avant de prendre un médicament nous devons dire « que ce soit pour une réfoua chéléma, par le mérite d’Avraham, Its’hak, Ya’acov, Sarah, Rivka, Ra’hel et Léa ». Nous devons avoir la kavana (intention) que la réfoua provient uniquement d’Hachem et que l’on prend le médicament uniquement pour remplir notre obligation de faire une hichtadlout.
Les Guedolim (grands de ce monde) indiquent qu’une ségoula pour être sauvé de la terrible maladie du cancer est d’étudier chaque jour une partie du livre « Tomer Devorah » de Rabbi Moché Cordovero, que son mérite nous protège.
Ribono chel ‘olam, ani maamine bé-émouna chéléma ché-réfouati bé-yadekha hi, vé-ène bé-yad ha-rofé lérapote choum davar. Vihi ratsone miléfanékha Ado-nay élohay vé-élohé avotay, ché-tirpaéni réfoua chéléma, vé-‘ozréni ché-rofé zé chébé-da’ti lilèkh étslo, yiyé kevar chalia’h néémane mé-itékha léhamtsi li réfouati ha-nékhona ché-étrapé ‘al yada, kédé ché-éyé bari vé-‘hazak la’avod ‘avodatekha vé-lilmod toratekha lichma, amen kèn yéhi ratson.
Maître du monde, c’est d’une foi parfaite que je crois que ma guérison est entre Tes mains, et que le médecin ne peut rien guérir du tout. Que ce soit Ta volonté Hachem mon D.ieu et D.ieu de mes pères que Tu me guérisses d’une guérison complète, et aide-moi afin que le médecin chez lequel j’ai l’intention d’aller soit un de Tes envoyés fidèles pour me trouver le bon moyen de guérir afin que je sois en bonne santé et fort pour Te servir et étudier Ta Torah de façon désintéressée, amen que ce soit Ta volonté.
Yéhi ratsone miléfanékha Ado-nay élohénou vé-élohé avoténou ché-tichla’h réfoua chéléma lé-khol ‘holé ‘amékha beth Israël bé-khol makom ché-hèm ou-vikhlalam tichla’h li ani ‘avdékha (untel fils d’unetelle) vé-livné béti [et s’il prie en faveur d’un autre malade, il dira : la-‘holé untel fils d’unetelle] réfoua chéléma, réfouat ha-néfech ou-refouat ha-gouf. Ou-lema’ane tfilat Moché ‘avdakh ché-hitpalèl vé-amar léfanékha : el na réfa na la. Ou-lema’ane sod ha-téfila ha-zoth vé-chémot ha-kodech ha-rémouzim ba, ta’houss vé-ta’hmol ‘alay ani ‘avdékha (untel fils d’unetelle), vé-tatsiléni mi-kol ‘holi ou-ma’hala, ou-vifrat ma’hali (il mentionnera la maladie dont il veut guérir), vé-ha’alé aroukha ou-marpé lé-khol ta’halouay oule-khol makhovay oule-khol makotay. Vé-titène lanou koa’h ou-vriout vé-‘hozek vé-omets, bé-khol évarénou vé-guidénou. Ou-téra’haménou ou-té’hayénou ‘haïm aroukim tovim ou-métoukanim, ou-tévarékhénou lé-‘haïm tovim oule-chalom, ki el rofé ra’hamane vé-néémane ata. Yiyou lé-ratsone imré fi vé-héguiyone libi léfanékha Ado-nay tsouri vé-goali.
Que ce soit Ta volonté Hachem notre D.ieu et D.ieu de nos pères d’envoyer une guérison complète à tous les malades de Ton peuple Israël, à chaque endroit où ils se trouvent, et parmi eux envoie-moi, Ton serviteur (untel fils d’unetelle) et aux membres de ma maison [et s’il prie en faveur d’un autre malade, il dira : au malade untel fils d’unetelle] une guérison complète, une guérison de l’âme et une guérison du corps. Et en faveur de la prière de Moché Ton serviteur qui a prié et a dit devant Toi : D.ieu s’il-Te-plait, guéris-la s’il-Te-plait. Et en faveur du secret de cette prière-là et des noms saints qui y sont allusionnés, ais pitié et épargne moi, Ton serviteur (untel fils d’unetelle) et sauve-moi de toute douleur et maladie, et en particulier de ma maladie (il mentionnera la maladie dont il veut guérir), et que Tu apportes un remède et un traitement efficaces à toutes mes maladies, à toutes mes douleurs et à toutes mes plaies. Et donne-nous la force et la santé, la vigueur et le courage dans tous nos membres et nos tendons. Et ais pitié de nous et fais nous vivre une longue, bonne et douce vie, et bénis-nous d’une bonne vie en paix, car Tu es un D.ieu guérisseur, miséricordieux et fidèle. Que les paroles de ma bouche et les pensées de mon cœur soient agréables à Tes yeux Hachem, mon rocher et mon sauveur.