Rabbins dans la Cité - Réussir son Remariage
Mis en ligne le Mardi 3 Décembre 2024
Débat en compagnie du Rav Nissim 'Haddad et Rav Israël Méïr Crémisi, animé par Yossef Nabeth.
D.ieu a plusieurs Zivouguim pour chaque personne. Effectivement, la Guémara, début de traité Sota, dit que 40 jours avant la création du fœtus, D.ieu dit que la fille d’untel sera mariée avec untel, mais ce n'est que pour le Zivoug Richon. Pour le Zivoug Chéni, c'est-à-dire le deuxième mariage, le Mazal est fixé en fonction des actions de la personne. Le Chla Hakadoch explique que, d'après la Kabbala, lorsqu'on parle de Zivoug Richon et de Zivoug Chéni (premier et deuxième mariage), on ne parle pas de remariage dans une même vie, mais d'une réincarnation. Le premier mariage signifiera donc le Mazal dans la première incarnation, tandis que le deuxième mariage concernera le mariage lors de nos réincarnations, lorsque nous revenons une deuxième ou une troisième fois (ou plus) sur terre. Ainsi, l'idée sous-jacente du remariage est celle d'un mariage de raison ou, plus exactement, celle d'un mariage plus réfléchi.
1. La Torah confère-t-elle la même sainteté à un second mariage qu'à un premier, alors que les époux ont déjà du vécu ? Exemple des Chéva’ Brakhot (très réduites) pour un couple remarié à cet égard n'est-il pas symptomatique ?
2. Existe-t-il une Mitsva pour un Juif de se remarier ?
3. Pourquoi un remariage est souvent vu comme quelque chose de très risqué, notamment lorsqu'il y a des enfants ?
4. Doit-on faire passer sa vie en premier avant celle de ses enfants ?
5. Quels problèmes Halakhiques se posent, notamment en termes de Yi’houd (isolement) ?
6. Quelles sont les clefs d'un remariage réussi ? Avec son conjoint et avec la famille du conjoint.
Yossef NABETH - © Torah-Box