Chalom Rav,
Vu qu'à Yom Tov, c'est une obligation d'éprouver de la joie, comment un individu peut réussir à en éprouver totalement si la viande le rebute ? Doit-il se forcer ?
Ne peut-il la substituer à un poisson de qualité suprême, un met à son goût le réjouissant davantage ?
D'avance, merci de votre patience et de votre réponse.
Bonjour,
La Mitsva consistant à consommer de la viande durant les fêtes est mentionnée [entre autre] dans le Biour Halakha, passage Kétsad sur Choul'han 'Aroukh - Ora'h 'Haïm, chapitre 529, Halakha 2-3.
A ce sujet, voir l’excellent développement dans Yé'havé Da'at, volume 6, réponse 33.
D'après certains, cette Mitsva n'est pas en vigueur de nos jours, où le Beth Hamikdach n'est pas reconstruit. Voir Biour Halakha, passage Kétsad sur Choul'han 'Aroukh - Ora'h 'Haïm, chapitre 529, Halakha 2-3.
En cas de force majeure, il est possible de "substituer du poulet, du poisson de qualité suprême ou un met à votre goût [vous réjouissant]" - à la viande "exigée".
Voir Kaf Ha'haïm, chapitre 529, passage 29, Mo'adim Ouzmanim, volume 7, chapitre 11, page 8, passage Véyéssod Lidvarénou, à propos du vin et page 9, passages Véniré, Oulefi Darkénou.
Parfois, il faut se forcer pour accomplir une Mitsva, mais dans un cas tel que celui-ci, on agit dans la mesure du possible.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.