Bonjour,
A certaines heures de la journée ou en soirée, il est possible que le wagon du train dans lequel je me trouve soit quasiment vide. En sachant que n'importe qui peut venir (même si je ne vois pas pourquoi quelqu'un viendrait dans ce wagon pendant le trajet entre deux gares), mais que le contrôleur peut parfois ne pas passer, y a-t-il Yi'houd avec un homme ? Avec deux ? La loi est-elle différente pour les Ashkénazim ou les Séfaradim ?
Tizkou Lémitsvot pour le temps et l'attention que vous portez aux questions qui sont posées !
Chalom Ouvrakha,
Pour les Séfaradim, il y a une interdiction de Yi'houd tant qu'il n'y a pas au moins trois hommes et trois femmes (Kitsour Choul'han Aroukh, Yalkout Yossef page 860, alinéa 6).
Pour les Ashkénazim, le Rema (Even Haezer 22,5) ramène un avis comme quoi il n'y aurait pas d'interdiction pour une femme avec deux hommes ou un homme avec trois femmes, à condition que cela soit en ville, qu'il fasse jour, et qu'il s'agisse de personnes "respectables" (s'il n'y a pas d'indication poussant à penser qu'il s'agit de débauchés, on considérera les gens - même inconnus - comme respectables).
Dans votre cas précis, s'il ya une possibilité même peu probable qu'à tout instant la situation de Yi'houd (telle que nous l'avons défini) cesse par la venue de nouvelles personnes dans le wagon, il n'y aura pas d'interdiction.
Kol Touv.