Bonjour Rav,
Doit-on prendre au sérieux l'histoire du jeune homme de 15 ans qui a subi une mort clinique pendant la fête de Souccot ?
Chalom David,
Je n'ai pas vu cette vidéo-là, mais j'en ai vu d'autres.
Ce type d'histoire est à prendre au sérieux dans la mesure où cela appuie les paroles de nos Sages qui ont déjà décrit la vie après la mort, le jugement au Tribunal Céleste que devra passer chaque être humain.
Beaucoup d'autres témoins de mort clinique ont par le passé raconté ce type d'histoires qui peuvent renforcer, pour certains d'entre nous, notre Crainte du Ciel.
Encore une fois, à partir du moment où cela confirme les écrits, rien ne nous empêche d'y croire.
Néanmoins, comme me l'a signifié mon ami le Rav Mordekhai Bitton, en matière de fin du monde et de Machia'h, il vaut meiux se fier au Rambam (Hilkhot Mélakhim 12) qui dit qu'on ne peut rien savoir de la manière dont les choses se passeront tant que l'on ne les aura pas vécues.
Ci-après, une liste de versets de la Torah en concordance avec certains concepts évoqués dans ce genre de vidéo :
Comment l’âme plane au-dessus du corps
« Au cours des 3 jours qui suivent le décès l’âme plane au-dessus du corps et pense qu’elle va y revenir. » (Talmud de Jerusalem, Mo’èd Katan, 3-15)
« Pendant 7 jours l’âme va et vient entre la maison et la tombe » (Zohar Vayé’hi 218b - 226a)
Un tunnel obscur
« Quand l’âme sort de ce monde-ci, elle monte dans la caverne de Makhpéla – la porte du paradis » (Zohar Vayé’hi 219, 250)
L’immense lumière
Rabbi Dossa dit : « le verset dit : « Car un homme ne peut pas me voir » ». Pendant la vie, les hommes ne voient pas, mais ils voient après la mort.
(Bamidbar Rabba fin de Nasso)
« Seigneur du Monde, Tu es la lumière du monde » (Bamidbar Rabba, Béha’alotékha 16 :5)
« Il n’y rien de plus difficile pour l’âme que de se séparer du corps, et personne ne meurt avant de voir la lumière de la présence divine. Et du fait de sa grande soif de cette vision, l’âme sort à la rencontre de la présence divine. » (Talmud de Babylone, Kidouchin 48)
« A ce moment-là, quand elle doit quitter le monde, l’âme sort du corps. Jusqu’à ce que la présence divine se révèle à l’âme ; et dans sa joie et l’amour de la présence divine, l’âme sort du corps à la rencontre de la présence divine, et si elle a du mérite, elle s’attache à la Présence divine. Et sinon la présence divine s’en va loin d’elle. Et l’âme reste dans le deuil d’avoir quitté le corps. » (Zohar Métsora 53)
« Au moment du décès, il est donné à l’homme de voir ce qu’il n’a jamais vu de sa vie. » (Zohar Vayé’hi)
« Le monde futur est étendu, infini, découvert. Juste une grande lumière qui ressemble à la lumière de ce monde-ci. » (Séfer Hayachar, Cha’ar 14)
Rencontre avec des parents ou des amis
Au moment où le juste meurt, Hakadoch Baroukh Hou dit : « Venez les Tsadikim, venez l’accueillir ! » Et les Tsadikim disent : « Sois le bienvenu ! » (Talmud de Babylone, Ketoubot 104)
« Au moment de la mort d’un homme, il voit ses parents et ses amis de ce monde-là, et il les reconnaît – ils ont l’aspect qu’ils avaient dans ce monde-ci. Et s’il a des mérites tous sont heureux pour lui et ils l’accompagnent. » (Zohar Vayé’hi 218b)
Toutes ses actions sont écrites en détail. Au moment de la mort d’un homme toutes ses actions lui sont montrées, et on lui dit : « Inscris tout ce que tu as fait. Parce que tu meurs pour tes actions ». Et il inscrit et signe. (Yalkout Chimoni - Job 922)
« Sache ce qui est dessus de toi. Un œil observe – une oreille écoute et toutes tes actions sont inscrites dans un livre. » (Avot 2.1)
« La conclusion de tout cela : il faut craindre le Seigneur, et écouter ses préceptes, parce que tout l’homme se résume à cela ! » (Kohélèt 12,1)
Kol Touv.