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Viande & insémination artificielle

Rédigé le Vendredi 5 Janvier 2018
La question de Moshe J.

Chalom Rav,

Avec nombre de mes amis, nous avons appris et constaté que la viande proposée sur le marché actuel provient uniquement de bêtes produites par insémination artificielle : bétail, ovin, volailles, etc.

Pourtant, il nous avait semblé que, d'après nos lois, la Torah demande que la relation permettant l'engendrement nécessite un rapport direct entre le mâle et la femelle, sans aucune intervention extra conjugale.

Le problème d'insémination où l'homme intervient d'abord en tant que receveur (de la semence) du taureau, qu'il provoque sexuellement, puis en tant que donneur à son tour, pour l'introduire par une seringue, à l’intérieur de son utérus.

Signalons tout de même que cette seringue pleine de semence sera utilisée avec des auditifs dont la composition est inconnue.

Cher Rav, nous souhaiterions savoir s'il est préférable de se passer de consommer une telle viande ? Si c'est le cas, pourquoi ?

Merci.

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
40078 réponses

Bonjour,

L'insémination artificielle de la femme est soumise à de très nombreuses restrictions, et, dans certains cas, assez rares, il est possible d'adopter une attitude permissive.

Cependant, en ce qui concerne les animaux, cette technique de reproduction ne frappe d'aucune interdiction la consommation des bêtes en question.

Une question intéressante s'est présentée il y a de nombreuses années, dans un abattoir :

Parmi tous les veaux, un bœuf, d'apparence assez bizarre, a attiré l’attention de Rabbanim présents sur les lieux.

Les responsables expliquèrent :

Il s'agit d'un bœuf ayant 15.000 "enfants".

Sa semence a été prélevée sur une longue période, et a donné naissance à plus de 15.000 veaux.

Il est très âgé, donc, le temps est venu de lui faire la Che'hita.

Le seul problème auquel on pourrait être confronté est l'abattage du fils et de sa mère [ou de son père] le même jour. Voir Vayikra, chapitre 22, verset 28 et Choul'han 'Aroukh - Yoré Déa, chapitre 16, Halakha 2.

Il se pourrait que l’un des veaux soit le « fils » du bœuf en question.

A ce sujet, voir Techouvot Véhanhagot, volume 3, question 245 [à propos de l'insémination des animaux] et volume 2, question 690 [à propos de l'insémination de la femme].

Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.

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