Chalom,
Chez moi, on a le Minhag de verser un peu d'eau dans la bouteille de vin à chaque fois qu'on fait Kiddouch.
J'ai entendu que c'était en souvenir de la destruction du Temple.
Pourriez-vous m'apporter plus de détails à ce sujet ?
Merci.
Chalom Ouvrakha,
A l'époque du Talmud, tous les vins étaient coupés avec un peu d'eau pour ne pas qu'ils soient trop forts (voir par exemple Michna Soucca chapitre 2-9), mais cette opération n'est pas obligatoire (voir Brakhot fin du 7ème chapitre).
De nos jours encore, certains ont gardé la coutume de couper le vin (bien que ce ne soit pas utile, car nos vins ne sont pas si forts), car il y a une raison kabbalistique rapportée dans les écrits du Ari zal.
On a aussi l'habitude de verser trois gouttes en trois fois (voir Ben Ich 'Haï Parachat Béréchit note 29). La raison de cet acte est que le vin symbolise la force (Guévoura) et l'eau, la bonté ('Hassadim) et lorsqu'arrive Chabbath, on veut, comme le dit l'expression, "mettre de l'eau dans son vin", c'est-à-dire que le monde de dureté et de force auquel on a du faire face tout au long de la semaine s'est arrêté et nous rentrons dès à présent dans un monde beaucoup plus "doux", de bonté entre nous, notre entourage et Hachem (voir Hon Achir sur Soucca 2-9).
Kol Touv.