Chalom,
Etant de nature végétalienne, qu'est-ce que je perds, spirituellement parlant, à ne pas manger de la viande ?
Merci Rav.
Chalom Ouvrakha,
La Guémara (Pessa'him 109a) nous enseigne que nous avons une Mitsva d'être joyeux les jours de fête, et qu'il n'y a pas de joie si ce n'est avec de la viande et du vin.
Même si la Guémara parle de la viande des sacrifices offerts au Temple, le Rambam (Hilkhot Yom Tov 6, 18) a tranché qu'il en est de même pour la viande, même après la destruction du Temple, et ainsi a tranché le 'Hazon Ovadia Yom Tov page 95, alinéa 8.
Il semblerait donc qu'il y ait une joie bien particulière pendant les fêtes, que nous ne pouvons atteindre que par la consommation de viande et de vin, et, de la même façon que quelqu'un qui ne supporterait pas le vin serait limité dans l'accomplissement de cette Mitsva, quelqu'un qui ne consomme pas de viande le serait aussi, à l'image d'un artisan à qui il manquerait des outils de travail, et en conséquence, ses œuvres seraient manquantes.
Kol Touv.