Chalom,
Je cherche la source (talmudique ?) qui rapporte "l'interdit" de vanter publiquement les qualités d'une personne en sa présence et avoir éventuellement les opinions des décisionnaires (Richonim, A'haronim) sur le sujet.
Quels sont les enjeux/raisons d'une telle Halakha ?
Cherche-t-on ici à ne pas mettre mal à l'aise la personne encensée? A ne pas susciter la jalousie chez le public ?
Cette loi s'applique-t-elle également si l'on vante les qualités d'une personne sans la présence de tiers (je suis seul avec un ami et j'aimerais lui rappeler telle et telle de ses qualités) ?
Merci.
Chalom Ouvrakha,
La source est dans la Torah écrite, Parachat Noa'h (Béréchit 7, 1), où Rachi nous explique qu'Hachem qualifie Noa'h de Tsaddik lorsqu'il s'adresse à lui, alors qu'avant cela le verset nous dit qu'il était Tsaddik et Tamim. Nous apprenons de là qu'il ne faut dire que la moitié de la louange d'un homme lorsqu'on est en sa présence, et toute sa louange lorsqu'on ne se trouve pas en face de lui.
La raison est de peur qu'il s'enorgueillisse, et cela ne change pas qu'il soit seul ou en public (bien qu'en public le risque est plus important, la Torah n'a pas fait de distinction).
Brakha Véhatsla'ha.