Chalom Rav,
Si un goy donne la Tsédaka à la synagogue de son quartier, quelle valeur aura-t-elle aux yeux d'Hachem ?
Je suis Goy, si je donne la Tsédaka, puis-je demander au Rav à qui je la donne de prier pour mon père qui lui est juif ?
Merci Rav.
Chalom Ouvrakha,
Il existe deux sortes de Goy : celui qui est idolâtre (même croire qu'Hachem s'est incarné dans un être s'appelle de l'idolâtrie) et celui qui accepte les sept lois Noa'hides.
De celui qui est idolâtre, nous n'avons pas le droit de recevoir de Tsédaka publiquement (Rambam Matanot 'Aniyim 8, 9). Par contre, si ce Goy accepte les 7 lois Noa'hides, on pourra accepter sa Tsédaka (Rambam Mélakhim 10, 10). Cette interdiction inclue aussi un juif isolé, même s'il ne s'agit pas d'une communauté (Michné Halakhot 16, 71).
Certains Rabbanim considèrent que, de nos jours, tous les Goyim ne sont plus idolâtres et permettent dans tous les cas de recevoir leur Tsédaka (voir Tsits Eliézer 15, 33). C'est certainement sur cet avis que beaucoup s'appuient.
Néanmoins, vous devez éviter de conditionner votre Tsédaka (ou vos prières) et la faire de manière inconditionnelle (Baba Batra 10).
Kol Touv.