Chalom Kvod Harav,
J'ai appris pendant les fêtes de Souccot qu'une femme est exemptée d'y séjourner et qu'elle n'est donc pas tenue de dire les bénédictions qui ne la concernent pas, comme "Léchèv Basoucca" etc.
J'ai lu qu'elle n'est pas tenue non plus d'y répondre Amen, car ce serait une Brakha Lévatala.
La question que je me pose alors est de savoir si, de manière générale, une femme a l'obligation de répondre Amen pour une bénédiction qui ne la concerne pas, puisque la Mitsva positive est liée à l'homme ?
Merci pour vos réponses.
Bonjour,
Vous écrivez :
« J'ai appris pendant les fêtes de Souccot qu'une femme est exemptée d'y séjourner et qu'elle n'est donc pas tenue de dire les bénédictions qui ne la concernent pas, comme "Léchèv Basoucca" etc. »
Réponse :
En effet, étant donné que la Mitsva de la Soucca est une Mitsva positive et ne peut être accomplie que dans un temps donné, les femmes en sont exemptées.
Si la femme désire, tout de même, accomplir la Mitsva, ce qui est méritoire et digne de louanges :
Selon les décisionnaires Séfarades, elle n’a pas le droit de réciter la Brakha, au préalable. Voir Choul’han ‘Aroukh - Ora’h ‘Haïm, chapitre 589, Halakha 6 et Yalkout Yossef, Otsar Dinim Laïcha Vélabat, chapitre 8, Halakha 1-4.
Selon les décisionnaires Ashkénazes, cela est permis. Voir Choul’han ‘Aroukh - Ora’h ‘Haïm, chapitre 589, fin de la Halakha 6.
Vous écrivez, ensuite :
« J'ai lu qu'elle n'est pas tenue non plus d'y répondre Amen, car ce serait une Brakha Lévatala ».
Réponse :
Apparemment, vous avez lu que la femme Séfarade ne doit pas répondre Amen à la Brakha « Léchèv Bassoucca » lorsqu’elle entend le Kiddouch afin de s’en acquitter.
Explication :
S’il s’agit d’une femme Séfarade : étant donné qu’elle n’a pas le droit de réciter la Brakha « Léchèv Bassoucca » [comme cela est mentionné ci-dessus], donc, lorsqu’elle répond Amen, cela est considéré come une interruption dans le Kiddouch.
Dans tout autre cas :
Une femme peut et doit répondre Amen à la suite de chaque Brakha qu’elle entend.
Si elle agit ainsi, elle méritera le plus grand bonheur et des milliers d’anges l’accueilleront lorsqu’elle arrivera dans le 'Olam Haba [monde futur].
Vous concluez :
« La question que je me pose alors est de savoir si, de manière générale, une femme a l'obligation de répondre Amen pour une bénédiction qui ne la concerne pas, puisque la Mitsva positive est liée à l'homme ? ».
Réponse :
Comme nous venons de l’expliquer, une femme [ou une jeune fille] peut et doit répondre Amen à la suite de chaque Brakha qu’elle entend.
Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.