Chalom Rav,
Est-ce qu'une femme à le droit d'aller consulter des médecins hommes et qui plus est des gynécologues ?
Je connais des femmes religieuses qui le font alors que des femmes médecin se trouvent dans la même ville, je ne comprends pas pourquoi.
Bien que concentré dans son métier, comment est-ce possible qu'un médecin n'ait pas de mauvaises pensées ? Qui plus est dans notre génération ?
Bonjour,
Vous avez parfaitement raison, qu'Hachem vous protège et vous bénisse !
Ce n'est qu'en cas de grande nécessité qu'une femme peut se rendre chez un homme gynécologue. Il en est de même pour d'autres domaines de la médecine.
De plus, seul un Rav compétent est en mesure de décider s'il s'agit d'un cas de ce genre.
Vous écrivez : "Je connais des femmes religieuses qui le font alors que des femmes médecin se trouvent dans la même ville, je ne comprends pas pourquoi".
Réponse :
J'ignore également la réponse à cette interrogation. En fait, c'est du laisser-aller ! - Les gens ne réfléchissent plus et sont parfois insensibles à la gravité des Mitsvot et de certaines situations. Je vous comprends parfaitement.
Les plus grands décisionnaires de toutes les générations passées se sont toujours opposés à de telles manières d'agir, si ce n'est dans certains cas de vrai nécessité.
Voir Chevet Halévi, volume 3, question 186 et volume 4, question 167, Igrot Moché, Even Haézer, volume 4, question 65, Béer Moché, volume 3, question 152, passage 15 et volume 4, question 118, passage 4, Michné Halakhot, volume 7, question 232, Taharat Habayit, volume 2, page 222, Min'hat Its'hak, volume 7, question 73 et volume 10, question 31, passage 2.
Vous écrivez ensuite :
"Bien que concentré dans son métier, comment est-ce possible qu'un médecin n'ait pas de mauvaises pensées ? Qui plus est dans notre génération?"
Réponse :
Je vous félicite. Vous avez mérité d'avoir une étincelle du génie de nombreux décisionnaires. Voir Taharat Habayit, volume 1, page 39 et Otsar Dinim Laïcha Vélabat, pages 795-796.
Apparemment, les femmes à propos desquelles vous faites votre remarque, se trouvent dans une situation d'urgence ou pensent que le médecin est bien plus expert en la matière que les gynécologues-femmes se trouvant dans leur entourage.
Je n'ose plus m'allonger dans le développement de cette réponse; cela pourrait laisser entendre qu'il est nécessaire d'apporter des preuves, alors qu'il s'agit de choses évidentes.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.