Peut-on envoyer un Michloa'h Manot composé d'une part de cochon et d'une baguette à une personne malade à laquelle le médecin a prescrit d'en manger ?
Chalom,
Le Piské Téchouvot (chap. 695) rapporte au nom du Rav Chlomo Klouguer (dans son livre 'Hokhmat Chlomo chap. 695), que si cela est pour sa guérison et qu'il est aussi permis à celui qui l'envoie, on peut envoyer un Michloa'h Manot composé d'un met interdit.
Cela s'apprend du verset : "L'envoyé de mets d'un homme pour son prochain", où il aurait très bien pu être écrit : "L'envoyé de mets pour son prochain" ! Mais les mots "d'un homme" viennent nous apprendre que cela dépend aussi de la personne qui l'a envoyé !
Par contre, d'après d'autres décisionnaires (le Maharam Shik et le Maharach Einguil), si le met n'est pas interdit de profit (c'est le cas du cochon par exemple, mais pas celui du vin d'un Goy), cela serait permis ('Hazon Ovadia Pourim p. 188).
Donc, dans un cas précis où les médecins auraient prescrit au malade de manger de tel met, on sera acquité par ce Michloa'h Manot.
(Ces modifications ont été ajouté après avoir remarqué qu'une erreur est apparue dans le Piské Techouvot !)
Kol Touv.