Chalom Rav,
Je me demandais, parfois je mange des fruits qui ont l'air tout à fait mur, qui ont fini leur développement j'imagine, mais ils sont très acides ou très amers... doit-on vraiment faire la bénédiction sur un aliment pas bon ?
Merci
Chalom Mme,
Dans le cas d'un fruit qui est arrivé à maturation mais qui est cependant inconsommable car est très acide ou très amer :
1. si on le consomme ainsi : on ne récite aucune bénédiction au préalable puisqu'on n'en tire aucune satisfaction.
2. si on l'adoucit en le réchauffant ou autre : on récite la bénédiction normalement prévue pour ce fruit puisqu'il est à la fois mûr et consommable (Michna Beroura, 100-37).
Exemple : un avocat dur comme de la pierre, immangeable, mais qu'on a réchauffé en l'entourant d'un aluminium épais jusqu'à ce qu'il ramollisse et devienne consommable, on récitera dessus "Boré Péri Haets" puisqu'il est mûr. Par contre, s'il est inconsommable parce qu'il n'est pas arrivé à maturation, après l'avoir réchauffé on récite la bénédiction "Chéhakol" (Chaar Hatsiyoun 40 sur Michna Beroura, 100-37).
Bon appétit (après réchauffage !)