Bonjour,
Lorsqu'on a perdu son père et qu'on ne peut pas faire Kaddich parce qu'on n'habite pas près d'une synagogue, mais qu'on est 4 frères, est-ce que le fait que 3 frères fassent Kaddich compense pour celui qui ne peut pas le faire ? Est-ce que cela suffit pour honorer le défunt ?
Dans le cas contraire, quelles sont les solutions possibles si on ne peut pas non plus être hébergé par quelqu'un ?
Je vous remercie bien vivement par avance de bien vouloir nous aider dans ce cas difficile.
Cordialement.
Bonjour,
Chaque garçon qui récite le Kaddich est un mérite supplémentaire pour le papa.
C'est aussi une marque de respect envers celui qui l'a amené au monde et a tant investi pour lui permettre d'être ce qu'il est.
Si l'un des garçons n'a vraiment pas la possibilité de réciter le Kaddich, il doit savoir que l'étude de la Torah et l'accomplissement des Mitsvot sont des mérites pour le défunt, dépassant de loin la récitation du Kaddich qu'il faut, de toute façon, réciter pour différentes raisons. Divré Sofrim - Kitsour, édition 5772, chapitre 55, Halakha 2.
Bien qu'après le décès, il n'est plus possible d'accumuler des mérites [Talmud Chabbath 30a], si le défunt a laissé des enfants accomplissant les Mitsvot et surtout, étudiant la Torah, c'est un facteur très important, ayant une influence déterminante et bienfaisante pour lui. Talmud Sanhédrin 104a, Divré Sofrim - Kitsour, édition 5772, page 654.
Après le décès de l'un des parents, les enfants doivent, donc, redoubler d'efforts afin d'accomplir le plus de Mitsvot et d'étudier le plus possible pour apporter des mérites à ceux qui les ont amené au monde et à ceux envers qui nous sommes tellement redevables.
Ceci est valable même si le défunt a quitté ce monde, il y a plusieurs années.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.