Bonjour Rav,
Entre donner la Tsédaka et prêter de l'argent, laquelle est la plus grande Mitsva ?
Bonjour,
Prêter de l’argent à un Juif indigent est une Mitsva plus grande que la Tsédaka. En fait, le Rambam statue que si deux personnes se présentent à vous, une demandant la Tsédaka et une autre réclamant un prêt, cette dernière à la préséance. Il y a plusieurs raisons pour donner la préférence au prêt : il est plus facile émotionnellement pour un nécessiteux d’accepter un prêt que la charité. En outre, en lui prêtant de l’argent, on épargne au pauvre la souffrance et la honte de venir quémander de la Tsédaka.
Si le prêt procure un soutien au bénéficiaire et le sauve effectivement de la ruine, le prêteur est aussi crédité de la Mitsva de « Si ton frère vient à déchoir, si tu vois chanceler sa fortune, soutiens-le » (Vayikra, 25 : 35). Parfois, avec un faible montant d’argent prêté à un homme fortuné, il est possible de lui éviter la perte complète de sa situation financière.
Kol Touv.