Chalom,
Est-il préférable de donner de la Tsédaka aux pauvres de sa ville par l'intermédiaire de sa communauté, ou à une association de Tsédaka qui reverse à des pauvres israéliens en Israël ?
Bonjour,
Selon la Halakha, il faut tout d'abord vérifier si l'un de ses proches n'est pas dans le besoin avant de donner de la Tsédaka aux autres personnes.
Voici l'ordre à respecter :
Ses propres enfants, ses parents, ses grands-parents, les grands-parents de sa femme, ses petits-enfants, ses gendres et ses belles-filles, son beau-père et sa belle-mère, son grand frère, sa sœur, ses frères, sa belle-sœur, son beau-frère, ses neveux, ses oncles.
Ensuite :
D'une manière générale, il faut toujours préférer la Tsédaka pour les pauvres de sa ville à ceux d'une autre ville.
D'après certains décisionnaires, il est préférable de donner la Tsédaka aux pauvres d'Israël même si on a la possibilité de la donner aux pauvres de sa ville.
A ce sujet, voir Cha'aré Tsédek Chapitre 7, note 26, Sdé 'Hémed Assifat Dinim Maarékhet Aleph, passages 4 et 8, Techouvot Véhanhagot volume 2, question 470.
D'après tous les décisionnaires :
Si l'on sait que les pauvres sont mieux "choisis" en Israël, c'est là-bas, qu'il faut préférer envoyer ses sommes de Tsédaka.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.