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Tsa'ar Ba'alé 'Haïm & bouc jeté à Kippour

Rédigé le Vendredi 13 Novembre 2020
La question de Nathan P.

Chalom Rav,

Nous savons que la souffrance des animaux est de la Torah (Baba Métsia 33a) et que c'est interdit de manger avant de donner à manger à son animal (Brakhot 40a en haut de la page), alors pourquoi, à Yom Kippour, on jetait le bouc en haut de la falaise ?

Merci Rav.

La réponse de Rav Avraham GARCIA
Rav Avraham GARCIA
8155 réponses

Chalom Ouvrakha,

Excellente question.

Certains nous expliquent que, lorsqu'il y a une raison à la souffrance causée à l'animal, il n'y a plus d'interdiction. Or, cette Mitsva que la Torah nous demande de réaliser pour obtenir le pardon des Bné Israël sera suffisante pour permettre cette souffrance [Sdé 'Hémèd Ma'arékhèt Tsadik Siman 1].

Mais, après réflexion, il semble bien que la question ne commence pas. En effet, la Torah, qui nous interdit de faire souffrir les animaux, nous demande elle-même de faire ce culte et de jeter le bouc, etc., il n'y a pas donc d'interdit à faire souffrir, car la Torah, qui nous a donné cet interdit, nous donne elle-même la permission [voir Ména'hot 6, commentaire de Rav Nissim Gaon sur Chabbath 133b, ainsi que le responsa Beth David du Rav Layter, Siman 31].

C'est un peu comme la Mitsva de Che'hita, même si elle provoquait une souffrance, puisque la Torah elle-même l'exige, il n'y a pas d'interdiction.

Kol Touv.

Mékorot / Sources : Sdé 'Hémed, Beth David.
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