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Triste chaque Chabbath !

Rédigé le Jeudi 28 Janvier 2021
La question de Anonyme

Chalom,

J’ignore pourquoi, mais chaque vendredi soir, durant la fin du repas de Chabbath et un peu après, un flux de tristesse irrationnel m’envahît, allant jusqu’à me faire pleurer.

J’aimerais donc savoir s’il y a une explication à ce phénomène, si oui laquelle, mais également (et surtout) la/les solution(s).

La réponse de Rav Avraham GARCIA
Rav Avraham GARCIA
8162 réponses

Chalom Ouvrakha,

Il y a une multitude de possibilités pour expliquer ce phénomène, et dans le cadre de ce courrier, il m'est impossible de rechercher le "détonateur" de votre vague de tristesse aussi profonde.

Ne nous attardons donc pas sur le pourquoi, bien que cette recherche est à faire, mais allons directement au comment, comment sortir de cet état ?

Il va falloir vous "armer" avant Chabbath pour réussir à repousser cette tristesse !

Vous allez commencer par prendre conscience des bienfaits qu'Hachem vous a offerts, les bonnes choses qu'Il vous a données... Prenez le temps, et retrouvez-vous seule avec vous-même et D.ieu, pendant un quart d'heure par jour. Il faut que ce soit pour vous un moment agréable, détendu, calme... Parlez-Lui et remerciez-Le avec vos mots [D.ieu comprend toutes les langues !].

Dites-Lui : "Merci Hachem de m'avoir donné la vie, mon cœur bat sans arrêt, et ça fait des années qu'il le fait, c'est Toi qui lui donnes les forces de le faire ! Tu m'as donné des parents [parlez de vos parents, en rentrant dans les détails des bienfaits], un mari/une femme [idem, détaillez, "qui m'aime, qui est fidèle", etc.], des amis, une maison, une chaise sur laquelle je suis assis [touchez la chaise], une table sur laquelle je peux poser ce dont j'ai besoin [touchez la table]... Merci Hachem, pour tout ! Je suis comblé !"

L'idée est simple, il faut couper en petits morceaux tous les bienfaits, et les palper au maximum, pour prendre conscience des choses. Il faut que ce soit fait de manière agréable.

En parallèle, dites [entre autres] deux Brakhot avec ferveur, celles de "Ché'assa Li Kol Tsorki" ["qui m'a donné tout ce dont j'ai besoin"] et "Hamékhine Mits'adé Gavèr" ["qui me permet de me déplacer, avec mes jambes"]. "Merci Hachem..." Dites ces Brakhot avec conviction, en pensant à ces bienfaits. S'il le faut, attardez-vous sur les mots pour vous laisser le temps de donner tout leur poids et vous envoler avec. Parfois, il va falloir chanter ces Brakhot pour éveiller notre ferveur.

Après ces exercices, vous aurez, si D.ieu veut et avec Son aide, plus de facilité à combattre votre tristesse.

Arrivé Chabbath, votre "combat" commence...

Dès que vous vous sentez touché par n'importe quelle forme de tristesse, levez-vous, chantez, et dansez, même si vous constatez que la tristesse prend le dessus [je sais que certains interdisent de danser Chabbath, mais, dans votre cas, vous pouvez le faire !]. Dans vos chansons, vous pouvez aussi reprendre tous les remerciements que vous avez déjà mentionné toute la semaine, vous sortez la "grosse artillerie", et, si D.ieu veut, j'espère que vous réussirez.

Ce que je vous propose est une "thérapie religieuse", qui ne sera que bénéfique.

Tenez-moi au courant, et bonne chance !

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