Chalom,
Si on a le choix entre transgresser un interdit d'ordre rabbinique et avoir un risque de transgresser un interdit Déoraïta si on fait une chose, doit-on faire cette chose ou transgresser l'interdit d'ordre rabbinique ?
Toda Rabba pour votre temps.
Chalom Ouvrakha,
Il est évident que, lorsque nous sommes en cas de force majeure, il est préférable de transgresser un interdit rabbinique et pas un interdit toraïque.
Aussi, la réponse à votre question est explicite dans le traité de Chabbath (page 4a) où il est dit que celui qui a enfourné un pain le jour du Chabbath (sans faire exprès, par exemple), bien qu'il y ait un interdit rabbinique de décoller un pain du four, nos Sages permettent cet acte pour lui éviter de transgresser un interdit toraïque.
On pourra donner un exemple pour être clair : si vous avez allumé une bouilloire pour faire bouillir de l'eau, et que vous vous souvenez aussitôt que c'est Chabbath et que c'est interdit, vous pouvez éteindre (de préférence, de manière inhabituelle) cette bouilloire afin d'éviter de transgresser un interdit de la Torah, celui de bouillir de l'eau.
Kol Touv.