Kvod Harav,
Il semble aller de soi que si l'on peut transgresser Chabbath pour soulager un malade en danger, à plus forte raison le malade lui-même pourrait transgresser pour son propre soulagement. Est-ce bien le cas ?
J'ai vécu personnellement, étant hospitalisé à la suite d'une opération, le cas de la pompe à morphine, qui est un dispositif électrique actionné par le patient lui-même lorsque la douleur devient trop aiguë...
Kol Touv.
Bonjour,
Votre question est la suivante :
"Il semble aller de soi que si l'on peut transgresser Chabbath pour soulager un malade en danger, à plus forte raison le malade lui-même pourrait transgresser pour son propre soulagement. Est-ce bien le cas ?"
Réponse : je ne vois pas à quoi vous faites allusion par l'expression "soulager un malade en danger". Donc, je suis dans l'impossibilité de répondre précisément.
J'ignore la nature de l'opération que vous avez subie et quels sont les risques encourus si votre corps n'absorbe pas de morphine.
Ce qui est certain : lorsqu'il est permis [selon la Halakha] de transgresser le Chabbath pour sauver la vie d'une personne, cela est possible aussi bien par le malade lui-même que par une autre personne.
C'est uniquement en ayant un avis médical qu'il est possible d'évaluer et de juger une situation où il est permis de réaliser un travail interdit durant Chabbath.
Si le médecin a le moindre doute, il est permis de transgresser Chabbath.
Si l'on n'a pas d'avis médical et que, pour une raison ou une autre, on a le moindre doute à propos de la santé d'une personne, il est permis de transgresser Chabbath, si elle encoure un danger de mort.
Il va sans dire que le doute doit être plus ou moins fondé.
Les lois concernant les soins médicaux et la prise de médicaments durant Chabbath figurent dans la plupart des ouvrages traitant des lois du Chabbath.
Je suis à votre disposition pour toute question supplémentaire, et je vous invite à me contacter de nouveau afin de me faire part de votre cas.
Qu'Hachem vous protège et vous bénisse.