Chalom Rav,
Pendant Chabbath, si une personne dit qu'elle ressent une douleur brutale à l’œil, doit-on transgresser Chabbath pour elle si on sait qu'elle n'est pas en danger de mort, et que "simplement" son œil est en danger ?
De manière générale, comment détermine-t-on si une situation est considérée comme un cas de force majeure pendant Chabbath ?
Merci.
Chalom Ouvrakha,
Nous devons profaner le Chabbath même lorsque nous avons seulement un doute en ce qui concerne un éventuel danger de mort. Si nous sommes sûrs et certains que seulement un membre du corps est en danger, nous ne devons pas profaner le Chabbath (Choul'han Aroukh Ora'h 'Haïm 329).
En ce qui concerne l'œil, nous devons être plus vigilants, car la Guémara ('Avoda Zara 28b) nous enseigne que quelqu'un qui souffre de l'œil est en danger. Bien sûr, s'il s'agit d'une petite conjonctivite, nous n'allons pas pour autant profaner le Chabbath, mais s'il s'agit d'une infection ou de douleurs importantes, ou encore d'une diminution significative de la vue, nous devons profaner le Chabbath jusqu'à ce que nous soyons sûrs que le souffrant soit hors de danger.
Difficile de déterminer de façon générale ce qui sera considéré comme une situation de danger de mort, sauf peut-être pour un médecin, mais, quoi qu'il en soit, à chaque fois qu'on aura un doute, on devra profaner le Chabbath, comme susmentionné.
Kol Touv.