Kvod Harav,
Dans le traité Chabbath page 56, il est écrit que celui qui fait "la" Mitsva de la bonne des façon ne recevra pas de mauvaise nouvelle.
De quelle Mitsva parle la Guémara ?
Parce que si on dit que c'est toute Mitsva, alors on en fait forcément une de la bonne façon.
Merci par avance.
Bonjour,
L’enseignement que vous mentionnez ne se trouve pas à la page 56 mais sept pages plus loin, Talmud Chabbath 63a.
Nos Sages, les ‘Hakhamim, parlent de n’importe quelle Mitsva.
Mais attention, il ne s’agit pas de l’accomplissement d’une Mitsva « comme il se doit », d’une manière occasionnelle, de temps à autre. Mais d’un accomplissement, invariable, de tout temps, en toute saison, en toute circonstance, sans relâche et devenu une seconde nature.
Voir Hé’arot [Rav Yossef Chalom Elyachiv] sur Talmud Chabbath 63a.
Le terme employé pour dire qu’il s’agit d’une Mitsva accomplie « comme il se doit » est « Kémaamara ».
Première explication
Selon le Maharcha, il s’agit d’une Mitsva accomplie Lichma = sans aucune arrière-pensée mais, uniquement, dans le but pour lequel elle a été donnée et pour accomplir la volonté d’Hachem.
Seconde explication
Selon le Maharal et le Sfat Emet, il s’agit d’une Mitsva accomplie conformément aux exigences de la Halakha et sans la moindre faille.
Rav Elyachiv fait remarquer [comme vous le soulignez] que même si la personne accomplit une Mitsva, invariablement et sans relâche, de la manière la plus parfaite, il est possible qu’elle entende des nouvelles, pas toujours, bonnes.
La « raison » est la suivante :
L’intelligence de la manière dont Hachem conduit ce monde, nous échappe.
Mais cela peut être en remplacement d’un autre châtiment - bien plus dur - qui aurait dû s’abattre sur la personne.
Voir Hé’arot [Rav Yossef Chalom Elyachiv] sur Talmud Chabbath 63a.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.