Bonjour Rav,
Je vais essayer de prendre sur moi cette année le fait de répondre Amen ou le fait de faire une Brakha en présence de quelqu'un pour que lui puisse répondre.
J'aimerais savoir quand a-t-on le droit de répondre Amen dans la Téfila et quand on ne peut pas. Pouvez-vous m'éclairer ?
Merci.
Bonjour,
Lors de la première partie de la Téfila jusqu'à Baroukh Chéamar, il nous est permis de parler si nécessaire et de répondre "Amen" et "Baroukh Hou Oubaroukh Chémo", ainsi qu'à la Kédoucha, Barékhou et tout ce qui concerne la Téfila.
Lors de la deuxième partie (de "Baroukh Chéamar" jusqu'à "Yichtaba'h"), il nous est interdit de parler de choses vaines jusqu'à la fin de la 'Amida (Halakha Broura 51, 11).
En ce qui concerne "Baroukh Hou Oubaroukh Chémo", comme cela ne fait pas partie des obligations que les sages ont instauré, mais que ce n'est qu'une coutume (instituée par Rabbénou Acher et rapportée par le Choul'han 'Aroukh 124, 5), le Maguen Avraham (124, 9) nous a enseigné que lorsqu'on est dans un moment de la prière où l'on ne peut pas parler, il nous est interdit de dire "Baroukh Hou Oubaroukh Chémo". Ainsi, après "Baroukh Chéamar" jusqu'à la fin de la 'Amida, il ne nous sera pas permis de le dire.
En ce qui concerne les Amen du Kaddich, il est permis de répondre aux cinq premiers, même entre "Baroukh Chéamar" et la 'Amida.
Dans la 'Amida, il ne nous est permis de répondre à aucun Amen, Kaddich, ni autre partie de la Téfila, à l'exception du cas où nous récitons la Téfila mot à mot avec le 'Hazan, où nous avons le droit de répondre la Kédoucha uniquement.
Après "Baroukh Chéamar", il ne sous sera pas permis de répondre Amen pour la suite du Kaddich (Halakha Broura 66, 8 et 51,14).
En ce qui concerne les autres Amen des autres bénédictions qui se trouvent entre "Baroukh Chéamar" et le Yotsèr, il nous est permis de répondre (Halakha Broura 51,11).
Après le début du Yotsèr, il est permis de répondre aux cinq premiers Amen du Kaddich (Halakha Broura 66,10).
A l'inverse, on n’aura pas le droit de répondre aux autres "Amen" jusqu'à la fin de la 'Amida, à l'exception des bénédictions de la Birkat Cohanim (Halakha Broura 66,12).
De même, il nous est permis de répondre Amen sur la bénédiction récitée par une personne quand elle monte à la Torah, même après le début de la bénédiction du Yotsèr (Halakha Broura 66,15).
Celui qui est dans le Yotsèr ou dans le Chéma' Israël, et qui entend les éclairs ou le tonnerre, ou qui aperçoit un arc en ciel, pourra réciter la bénédiction appropriée (Halakha Broura 66,17).
De même, quelqu'un qui a eu besoin d'aller aux toilettes pendant le Yotsèr ou le Chéma' Israël ne pourra pas faire la bénédiction et devra attendre la fin de la 'Amida (Halakha Broura 66,22).
Si vous voulez avoir plus de détails sur toute autre Téfila sur laquelle on pourrait répondre ou non après "Baroukh Chéamar", étudiez attentivement le Siman 51.
En ce qui concerne le Yotsèr jusqu'à la 'Amida, étudiez le Siman 66.
Il y a quelques différences entre Séfarades et Ashkénazes et cette réponse concerne les Séfarades.
Kol Touv.