Il ne reste que 1 jour ! 
Bonjour Rav,
1) Comment faire dès qu'on marche sur l'eau de Netilat, urine, ou excréments frais et odorants avant de prier ?
2) Que faire dès qu'on sent un excrément sous la semelle ou celle d'un autre pendant la prière ? Si on prie malgré tout, notre prière est-elle impropre et celle des personnes autour aussi ?
3) Il est marqué dans le Choul'han Aroukh Ora'h 'Haim 85-2 : "Il est interdit de réfléchir des paroles de Torah dans l'impureté."
Comment faire dans les toilettes ? C'est un interdit de la Torah quand on urine, je crois ? Est-ce que penser ne serait-ce qu'une parole fait partie de l'interdiction ? Y a-t-il une différence entre penser et réfléchir ? Comment faire ?
Puisse le souvenir des Tsaddikim comme Rabbi Moche Haléry ZTL - 'Hakham Bachir, soit une source des plus belles Brakhot pour tout 'Am Israël et toute ma famille, Amen !
Merci de votre temps ! Puissiez-vous ramener encore plus de personnes à la Torah, aux Mitsvot, et que chacun accomplisse une Mitsva de plus à chaque instant Léchem Chamayim !
Kol Touv ! Chalom, Chalom !
Bonjour Jean-Charles,
1) Il faut obligatoirement nettoyer ses chaussures. S'il s'agit de l'eau ayant servi à la Nétilat Yadaïm, il n'est pas nécessaire de faire quoi que ce soit.
2) Il est interdit de poursuivre la prière. Si on a prié malgré tout, ce qui est très grave, il faut prier à nouveau. Si le temps de la Téfila est passé, on ne récite pas deux fois la Téfila suivante car la possibilité de se rattraper est en vigueur uniquement si la Téfila précédente n'a pas été récitée suite à un cas de force majeure. Le fait d'ignorer l'interdiction est considéré comme un cas de force majeure.
S'il est possible de s'éloigner à plus de 2 mètres à partir de l'endroit où l'on ne sent plus rien, il faut le faire. Sinon, il faut attendre que l'odeur disparaisse.
3) En effet, comme tu le précises, il est interdit de penser à des paroles de Torah dans un endroit tel que les toilettes ou une salle de bain. Il n'y a aucune différence entre "penser" et "réfléchir".
Il va sans dire que si une pensée de Torah vient à l'esprit, il ne faut pas s'affoler. Il faut tout simplement s'efforcer de diriger sa pensée vers d'autres choses.
Pour venir en aide à tous ceux qui ont du mal à respecter cette exigence de la Halakha, il est vivement conseillé de placer dans les toilettes des livres concernant [par exemple] les animaux, les paysages dans le monde ou des encyclopédies etc. ainsi, on pensera essentiellement à la grandeur d'Hachem et à la splendeur de sa création. Cela est permis dans les toilettes.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.
