Bonjour,
Il y a quelque temps, j'ai vu une vidéo sur Torah-Box sur la Mitsva de Chiloua'h Haken et, par bonheur, cette Mitsva s'est présentée à moi.
Cependant, maintenant, je me pose une question : est-ce que ma fenêtre était "Cachère" pour cette Mitsva ?
Cela s'est passé sur la fenêtre de ma salle de bains, qui en fait est une toute petite fenêtre d'environ 30 cm de hauteur et de largeur qui est creusée dans un mur très épais, donc cela donne une profondeur à la fenêtre.
Pouvez-vous m'éclairer Kvod Harav ?
Par avance merci et Tizkou Lémitsvot.
Bonjour,
Le nid en question se trouve sur le rebord de l'une de vos fenêtres.
Voici, Bé'ézrat Hachem, ce qu'il faut savoir à ce sujet :
La Mitsva de Chiloua'h Hakène n'est en vigueur que si le nid n'appartient à personne.
Comme cela est mentionné dans le Talmud 'Houlin 138b-139a, la Mitsva de Chiloua'h Hakène est en vigueur uniquement si le nid se trouve dans un endroit public.
C'est à cela que fait allusion la Torah lorsqu'elle mentionne les mots "Ki Yikaré Kane Tsipor ... Badérekh".
Voir Torah Temima sur Dévarim, chapitre 22, verset 6.
En fait, cela signifie que la mère, les œufs et [ou] les petits doivent être sans propriétaire.
MAIS de nombreux décisionnaires affirment qu'il est possible d'être dans une situation où le nid, la mère, les œufs ou [et] les petits sont sans propriétaire alors qu'ils se trouvent dans un domaine privé.
Comment cela est-il possible ?
Première possibilité
Si le propriétaire du domaine privé refuse expressément de devenir le propriétaire des œufs et des petits dès le moment où il s'aperçoit que les oiseaux construisent le nid.
Le refus peut être prononcé verbalement ou pensé. Il suffit d'y penser une seule fois durant sa vie.
A ce sujet, voir :
Rabbi Moché Feinstein dans Iguerot Moché, Yoré Déa, volume 4, question 45,
Rav Bentsion Abba-Chaoul dans Or Létsion - Kétoubot, volume 2, page 90.
Rav Naftali Yé'hiel Weïnberg dans Chaléa'h Téchala'h, pages 75-80.
Seconde possibilité
De nombreux décisionnaires pensent qu'il n'est pas nécessaire de dire ou de penser expressément que l'on refuse de devenir le propriétaire de la mère, des œufs [ou] et des petits. Le fait même que la plupart des personnes ne souhaitent pas avoir des pigeons ou d'autres oiseaux dans leurs balcons ou sur le rebords des fenêtres, est une preuve qu'ils ne deviennent pas leur propriété même sans l'avoir formulé ou sans y avoir pensé.
Voir :
Rabbi Moché Feinstein dans Iguerot Moché, Yoré Déa, volume 4, question 45,
Rav Nissim Karélits dans 'Hout Chani, Hilkhot Chabbath, volume 4, page 400.
Rav 'Haïm Kaniewski dans Chaléa'h Téchala'h, pages 167-168.
Comment procéder ?
Lorsque la maman est sur le nid, il faut la faire fuir [à l’aide d’un bâton, en frappant des mains, etc.],
C’est à partir de la tombée de la nuit que la maman est sur le nid,
Lorsque la maman est partie, il faut soulever le nid ou les œufs ou les oisillons [même s'ils sont encore dans le nid] à plus de 30 centimètres de hauteur et les reposer. Voir Kène Mechoula'h, page 64, Halakha 14,
Si l’on désire que la maman revienne, il faut envelopper, au préalable, les mains avec un sachet,
S'il est impossible de les laisser en place, il est possible de les placer dans un endroit sécurisé où ils ne risqueront rien jusqu'au moment où ils "voleront de leurs propres ailes".
Pour d'autres détails à ce sujet, cliquez sur le lien ci-dessous :
https://www.torah-box.com/question/details-sur-la-mitsva-de-chiloua-h-haken_22668.html
Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.