Vite ! Dernier jour ! 
Bonjour,
J'ai une amie qui a récemment perdu une personne à qui elle tenait énormément. Ce décès est survenu brutalement et la défunte était encore très jeune.
Mon amie ne cesse de pleurer et a complètement perdu goût à la vie. Je ne sais que faire parce qu'à chacune de mes interventions elle trouve cela déplacé. De plus, elle se sent très coupable de ce tragique événement.
Je fais de mon mieux pour la réconforter, faire revenir sa Emouna, mais elle va mal. Avant cet accident, elle était pleine de vie, d'énergie et toujours avec un petit mot gentil ou avec des paroles de Torah. Elle a perdu tout cela.
Je ne sais que faire. Je vous demande un peu d'aide.
Bonjour,
Je vous félicite pour tous vos efforts visant à réconforter votre amie, c'est une action méritoire et une Mitsva d'une importance majeure. Continuez sur ce chemin.
Il faut noter, cependant, que dans bien des cas, la personne n'est pas en mesure d'absorber ce qu'elle entend, et les sentiments qui l'animent font obstacle à toute parole de réconfort.
Voilà un fait certain, évident et palpable.
D'ailleurs, c'est pourquoi, nos Sages [Pirké Avot, chapitre 4] nous conseillent d'attendre un certain temps avant de consoler qui que ce soit dans certaines situations.
Pour l'instant, efforcez-vous de rester à ses côtés. Votre présence et votre aide sont aussi précieuses que les plus belles paroles.
Conseillez-lui de lire des Téhilim ainsi que leur traduction, c'est le meilleur des remèdes existants.
N'ayez crainte, elle se sentira de mieux en mieux au fur et à mesure que l'on s'éloignera de la date du décès.
Qu'Hachem vous protège et vous bénisse.
